Ce
fait divers va tenir en haleine la population locale et nationale pendant
de longs mois… Notre village voyant certains jours plus de 70 journalistes
ou correspondants de presse français et étrangers. Il faut
dire que ce crime survient quelques mois après celui de Lurs ou une
famille anglaise, les DRUMOND, est assassinée près de la ferme
des DOMINICI ; étrange affaire dont le verdict n’a
pas fait l’unanimité…

Le chef
MARQUET obtint une
promotion
et passa adjudant
à
la suite de l'enquête.
Photo
Collection Magazine « Détective »

M. BONDOIS,
maire
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Une
fois prévenus, les gendarmes de Picquigny, sous les ordres du
chef MARQUET, se rendirent sur les lieux en compagnie de M. Pierre BONDOIS,
maire de la commune. A quelques mètres du corps se trouvait un
vélo vert de marque anglaise « Raleigh ».
Près du cadre se trouvait une roue de secours avec une étiquette,
au nom de Miss J. MARSHALL, Auberge de jeunesse, 49, Avenue de le Porte
de Châtillon, PARIS XIV. Le
corps, à moitié dénudé de la jeune femme,
âgée d’une trentaine d’années est allongé
sur le dos, la tête légèrement penchée où
l’on peut voir une profonde plaie. Le Docteur Pierre BONTE, de
Picquigny refusa le permis d’inhumer.
A première vue, la mort pouvait remonter à deux jours !
Cette affaire, dès le départ s’annonce compliquée
: en effet, pourquoi n’a-t-on retrouvé le corps que le
dimanche après midi , alors que de nombreux chasseurs et promeneurs
étaient passés à de nombreuses reprises à
quelques mètres ? |
Photo
Courrier Picard
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Sa
route a croisé celle d’un voleur de vélos ;
néanmoins, pour beaucoup d’habitants, un doute subsistera
et des points noirs ne seront jamais expliqués.
Les
recherches rapides à Paris ont permis d’identifier la victime
: il s’agit de Miss MARSHALL, née le 7 septembre 1925, institutrice
à Nothingham.
Une autopsie sera pratiquée le lendemain par le Docteur BEAUVOIS,
dans le préau de l’école…
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Monsieur
le Médecin légiste BEAUVOIS examine la matraque que tient
l’inspecteur LELIEVRE, photographe à la P.J d’Amiens.
Au milieu, le commissaire CASTELLAN. |
Photos
Collection Magazine « Détective » |
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Photo
Collection Magazine « Détective » |
Le
garde Pierre DUCROTOY fleurissant le cercueil de Miss MARSHALL dans
le préau de l’ancienne école. |
Le mardi
30 août, Miss MARSHALL est inhumée dans le caveau provisoire
du vieux cimetière de La Chaussée-Tirancourt, en présence
de nombreux habitants. Plus tard, elle reposera près de 3 militaires
anglais tués au cours de la première guerre mondiale.
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De
droite à gauche :
Monsieur PHILIPPE ; Eugène HALLOT (maçon) ; Jules LECLERC
; Louis LEVERT ; Henri TERRE ; La fille d’Eugénie GUILBERT
; ? ; ? ; Remy DETRE ?; Michel GUERET ; la mère de Claudie LEGRIS
; Mme BRETON Adèle ; ? ; Suzanne LEMAITRE ?; Nana GLENNE ?; Mme
DABROWSKI Berta ? ; ? .
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Photos
Collection Magazine « Détective » |
Le
31 août, une battue monstre, sans résultat, est effectuée
dans les marais de la commune et de Belloy-sur-Somme. Des chiens policiers
cherchent en vain des éléments. Des centaines de gardes-
mobiles stationnent au bas de la rue du Marais, avant de ratisser le
marais mètre par mètre.
Le même jour, un commerçant de Picquigny, M. FAVRESSE (La
Ruche), déclare avoir vu passer Miss MARSHALL.
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Photo
Collection Magazine « Détective » |
Au début
du mois de septembre, les gendarmes continuent leurs investigations et
interrogent les voisins du lieu du crime ainsi que des habitants de notre
village. En effet, un soir, tous les hommes âgés de plus de
16 ans sont convoqués à la mairie par le garde-champêtre
afin de donner leur emploi du temps, au commissaire CASTELLAN commandant
la P.J. de Lille.
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Le Commissaire
divisionnaire CHABOT,
et son
adjoint,
le commissaire
principal GRASSIEN.
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Pierre
DUCROTOY,
garde
champêtre
de
La Chaussée-Tirancourt.
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Le
commissaire CASTELLAN, commandant la P.J. de Lille.
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Photos
Collection Magazine « Détective » |
Le Docteur
GUÉROULT d’Amiens croit avoir vu Miss MARSHALL en compagnie
de 3 cyclistes au virage de La Chaussée-Tirancourt. Un employé
de la SNCF de Picquigny, affirme l’avoir vue également près
du passage à niveaux de Picquigny.
Les
inspecteurs interrogent le garde-barrières de Picquigny. |
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Photo
Collection Magazine « Détective » |
Un
premier suspect est arrêté.
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Cette
photo a été prise pendant l’enquête, dans
le « café de la Place », tenu par Monsieur
et Madame Leclerc à La Chaussée-Tirancourt.
On peut reconnaître, au premier plan, les inspecteurs de la P.J
de Lille, puis Jules et Rose LECLERC, Suzanne DUCROTOY, Anna GLENNE
et Georgette DUCROTOY, au fond.
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Photo
G. THUILLIER DUCROTOY
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Le 4 septembre,
un individu est arrêté : Robert PAYEN dit « le colosse
des marais ». Après un long interrogatoire, il est disculpé.
Chaque jour amène son lot de personnes qui ont cru voir Miss MARSHALL.
L’enquête n’avance pas.
Le
5 septembre deux CRS de Saint-Omer sont entendus.
Le 6 septembre,
le vice-consul de Grande-Bretagne accompagne le juge DETRAUX dans le cimetière
ou repose Miss MARSHALL ; il s’incline sur sa tombe. Le même
jour, les gendarmes ratissent le parc du château de Belloy-sur-Somme.
Le
9 septembre, le corps de Miss MARSHALL est exhumé. Une nouvelle
autopsie a lieu dans la chapelle du vieux cimetière. Des viscères
sont envoyés à un laboratoire pour effectuer des analyses. |
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Plusieurs
habitants de La Chaussée-Tirancourt sont interrogés sans
ménagement et verront leurs photos dans le journal ! M. SAINT, propriétaire
du château, est également interrogé.
Après
avoir écouté de nombreux témoignages, les enquêteurs
se demandent si Miss MARSHALL a été assassinée à
l’endroit où son corps a été découvert
?
Le 12 septembre,
un touriste anglais signale qu’il a vu Miss MARSHALL, parlant avec
une dame âgée près du passage à niveaux de Picquigny
alors qu’il était dans le rapide Paris-Boulogne, …roulant
à plus de 100 KM à l’heure !
Le 15 septembre,
une reconstitution est faite sur les lieux du crime. Au 20ème jour
de liberté de l’assassin, les contradictions des témoins
aggravent l’énigme.
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Le
16 septembre Miss Janet MARSHALL est inhumée près
de 3 soldats britanniques tués lors de la première
guerre mondiale : elle reposera désormais en terre picarde.
Sa tombe est toujours fleurie ; ici par la jeune Brigitte. |
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Le
17 septembre, le Consul de Lille, Monsieur ANDERSON, s’incline
sur sa tombe, en présence du Juge DÉTRAUX, du Commissaire
GRASSIEN et de Monsieur Pierre DUCROTOY, garde champêtre. |
Photos
Collection Magazine « Détective » |
Le
17 septembre, les enquêteurs s’intéressent au témoignage
d’un cultivateur de La Chaussée-Tirancourt, M. Paul BAUDIMONT,
qui aurait vu une camionnette stationnée le matin du 26 août
près du chemin des Bruas.
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Photo
Collection Magazine « Détective » |
Dans son
édition du 19 septembre, le journal « Détective »
titre : « Le meurtrier aux cent visages » et « trois
ans après Lurs, l’affaire MARSHALL irrite l’opinion
anglaise ».
La presse
britannique parodie "J"accuse" de ZOLA..
«
La
police française tâtonne dans l'affaire du meurtre de Janet
Marshall. Cela fait trois semaines que j'observe la police française
sur les traces du meurtrier de Janet Marshall, 29 ans, enseignante à
Nottingham. J'espérais à mon retour calmer les esprits
britanniques au sujet de ce crime vieux de 14 semaines. Ce que j'ai
trouvé en France était l'enquête la plus inefficace,
la plus brouillonne et désinvolte dont j'ai pu être le
témoin dans le monde.
»
L'article
est incendiaire, ce qui est prévisible. Le Sunday pictorial était
le journal du dimanche du quotidien Daily pictorial. Tous deux sont
devenus Daily Mirror et Sunday Mirror. Ce sont des journaux dits de
caniveau et à sensation, donc très francophobes.
Traduction
Claire Jouslin
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Photo
Collection Magazine « Détective » |
Le 20 septembre,
les enquêteurs lancent un nouvel appel à toutes les personnes
ayant vu la victime.
Le
22 septembre, nouveau coup de théâtre : Miss Marshall aurait
été vue le samedi 27 août, au matin, pédalant
sur la RN 35 entre Dreuil-les-Amiens et Ailly-sur-Somme. Un suspect est
interrogé en Angleterre. Les policiers continuent d’interroger
des chasseurs de La Chaussée-Tirancourt qui sont passés à
plusieurs reprises, en compagnie de leurs chiens, dans le chemin et qui
n’ont rien vu.
Le 24 septembre,
une personne de Flixecourt est interrogée ayant aperçu une
203, immatriculée dans la Seine, stationnant près du chemin
des Bruas le 26 août. Dans cette voiture, il y aurait eu 4 personnes
! Les journalistes parisiens présents ne peuvent s’empêcher
de faire un parallèle entre l’affaire DOMINICI et l ‘assassinat
de Miss MARSHALL. Un journal titre : « L’assassinat mystérieux
de la jeune institutrice anglaise Janet MARSHALL ne pose pas seulement
une extraordinaire énigme policière, elle frappe l’opinion
par ses étranges analogies avec l’affaire de LURS. La victime
a été assommée à coups de gourdin et étranglée
à 200 mètres d’une route nationale (Amiens-Abbeville)
comme les DRUMMOND. Comme eux, elle était une touriste britannique
en vacances. Coïncidence encore plus troublante : c’est de Nottingham
où ils habitaient que Janet et les DRUMMOND partirent, à
trois ans de distance, pour leur rendez-vous avec la mort. »
Dans
le Courrier Picard du 6 octobre, on peut lire : « L’enquête
se poursuit méthodiquement. En dépit de la fragilité
des indices recueillis, les enquêteurs travaillent sans relâche
depuis 6 semaines et s’efforcent d’exploiter les données
qu’ils possèdent sur le plus étrange imbroglio qu’ils
aient eu à connaître depuis longtemps. »
Le 12 octobre,
on apprend que Scotland Yard interroge 8 témoins anglais.
Le 14 octobre, les policiers recherchent un cycliste suspect étranger
à la région qui, a été vu dans le secteur de
Belloy-sur-Somme avant, pendant et après le crime.
Les
débuts de la photo-robot.
Le
chef de la 2ème Brigade Mobile
de Lille se propose maintenant, avec les renseignements dont
il dispose, de renouveler une opération qu’il a
déjà tentée avec succès lorsqu’il
était en poste à Lyon en 1953 et qui avait permis
d’arrêter un assassin : c’est le début
des « portraits robots ». Le
portrait robot est la reconstitution d’un visage à
partir d’éléments fournis par les témoins.
Depuis, cette opération est courante.
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Photo
Courrier Picard |
La
photo-robot a été établie à partir
du témoignage de plusieurs témoins dont la factrice
de La Chaussée-Tirancourt qui avait vu un rôdeur
près de l’Abbaye du Gard.
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On
retrouve ses affaires dans le parc du château d’Yzeux.
Le
dimanche 4 décembre, un militaire de Belloy-sur-Somme, en permission,
se promenant près du château d’Yzeux, trouve le sac tyrolien
de Janet MARSHALL ainsi que des sacoches et la majeure partie des vêtements
de la jeune institutrice. Par contre, son appareil photo n’est pas
retrouvé. Cette découverte s’avérera capitale
pour la suite de l’enquête.
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Dans
les premiers jours de l’enquête, un vélomoteur volé
dans la région parisienne avait été retrouvé
près du cimetière de Belloy.
L’inspecteur VAN ASSCHE va reprendre cette piste avec obstination
et rentrer en contact avec le commissariat de GAGNY en Seine et Oise.
Les enquêteurs sont persuadés que le voleur de mobylette
et l’assassin de Miss MARSHALL ne font qu’un et vont s’efforcer
d’identifier le voleur de cyclomoteur de Montfermeil.
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Photos
Collection Magazine « Détective » |
Le 12 décembre,
un suspect, natif de Saint-Sauveur, correspondant au signalement, est arrêté
dans le Pas-de-Calais. Tient-on l’assassin de Miss MARSHALL ?
Le lendemain,
il est confronté aux témoins qui ne reconnurent pas cet homme
comme étant « le solitaire de l’Abbaye du Gard ».
Malgré cette nouvelle fausse piste, gendarmes et policiers ne semblent
pas découragés.
Le 21 décembre,
un chemineau est appréhendé près d’Evreux. Il
est mis hors de cause après avoir fourni un alibi. Son visage concordait
avec la photo-robot.
Robert
AVRIL.
Arrêté
le 7 janvier à Sucy-en-Brie, pour un vol de cyclomoteur à
Amiens, Robert AVRIL, trimardeur, ressemblant à la photo-robot,
a été déféré à M. DETRAUX,
juge d’instruction, quelques heures après. Tient-on
le coupable ?
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Photo
Courrier Picard |
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Robert
AVRIL fut confondu à la suite d’un banal accident de voiture
à Montfermeil. Au cours de cet accident, un cyclomotoriste avait
été accroché par une 4 CV Renault. L’automobiliste
fut entendu et déclara qu’aussitôt après
le choc, le cyclomotoriste qui était coiffé d’un
béret basque et avait une main mutilée, s’était
enfui abandonnant sa machine. Cette dernière portait une plaque
d’identité au nom de Robert AVRIL. Le cyclomoteur avait
été dérobé à Amiens.
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Les policiers
arrêtèrent le suspect chez sa sœur à Sucie-en-Brie,
localité située à 10 Km de Monfermeil. Robert AVRIL
était un gaillard de 1 mètre 72, né dans les Ardennes
en 1912. C’était un spécialiste du vol et du viol.
Déjà condamné à 10 ans de travaux forcés
pour viols, il venait de purger une peine de prison pour vol de vélo
à Dieppe et avait été libéré le 12 juillet
1955.
Dans un
premier temps, il avoua le vol du cyclomoteur. En effet, le 10 janvier,
il finit par admettre le vol des bagages de Miss MARSHALL.
Tout le désignait alors comme l’assassin de l’institutrice
anglaise, bien qu’il continua à nier le meurtre.
De
gauche à droite : le commissaire CHABOT, Monsieur le
Juge DETRAUX, le commissaire CASTELLAN, les inspecteurs LOUVET et VAN
ASSCHE. |
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Photo
Courrier Picard |
Robert
AVRIL arrive chez M. DETRAUX, juge d'instruction.
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Photos
Collection Magazine « Détective » |
Le
11 janvier, devant le faisceau de présomption et après 4 jours
d’interrogatoire, il craque et avoue le crime de Miss MARSHALL.
Le 12 janvier,
le Courrier-Picard lui réserve sa première page et titre
: « Robert AVRIL reconnaît l’assassinat de Janet MARSHALL.
»
« Je l’ai suivie dans le sentier. Elle me résistait,
je l’ai étranglée. Mon acte est ignoble…
» Le juge DÉTRAUX l’inculpe alors pour meurtre et vol.
La
reconstitution du crime.
Robert AVRIL
s'entretient avec son avocat Maître MARCEPOIL, du Barreau de Paris,
avant la reconstitution.
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Photo
Collection Magazine « Détective » |
Le
jeudi 12 janvier 1956, devant magistrats, enquêteurs et quelques
70 journalistes, cinéastes et radios-reporters, Robert AVRIL
a refait son geste meurtrier dans le chemin des Bruas.
Il est 15 H 10, quand Robert AVRIL et son avocat, Maître MARCEPOIL,
ténor du barreau de Paris, arrivent sur les lieux du crime.
Aujourd’hui encore, certains se demandent comment Robert AVRIL
a fait pour payer les honoraires d’un avocat de tel renom ? Une
foule impressionnante attend l’assassin. Des cris fusent : «
À mort ! À la guillotine !.. »
Malgré quelques hésitations, Robert AVRIL refait son geste
meurtrier. Néanmoins, il ne reconnaît pas avoir assommé
Miss MARSHALL avec un gourdin. En outre, il se montre confus dans la
disposition des bagages.
Après la reconstitution de La Chaussée, les magistrats
et les enquêteurs se rendent dans le parc du château d’Yzeux. |
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Le
juge DÉTRAUX face au meurtrier
présumé. |
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Photos
Collection Magazine « Détective »
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Une
foule importante assiste à la reconstitution et conspue l’assassin.
C’est un jeudi, les enfants accompagnent leurs parents…
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La
presse anglaise a relaté l’arrestation de Robert AVRIL
et accorde une grande place dans ses différentes éditions.
Plusieurs journaux en font même leur couverture. Après
s’être attaqués aux méthodes de la police
française et ses méthodes désuètes, aucun
d’entre eux n’a cependant un mot de félicitation
pour la brigade mobile de Lille qui a finalement arrêté
le coupable. Seul, le « News Chronicle » parle du rôle
brillant joué dans la conduite de l’enquête par
le jeune inspecteur VAN ASSCHE. |
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Robert
AVRIL refait son geste meurtrier devant les gendarmes. |
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Dans
les mois qui suivirent, les magistrats s’attachèrent à
reconstituer les différents éléments de la folle
aventure de Robert AVRIL. Le
procès.
Le
procès de Robert AVRIL aura lieu du 30 avril au 7 mai 1958 :
il sera condamné aux travaux forcés à perpétuité.
Robert
Avril arrive au Palais de Justice. |
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Collection Magazine « Détective »
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Le
frère de Janet. |
Maître
France RENAULT a succédé à Maître MARCEPOIL. |
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Photos
Collection Magazine « Détective » |
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Robert
AVRIL
Il est
né le 11/12/1912 à Poix Terron (08, Ardennes)
II fut condamné
aux travaux forcés à perpétuité, commués
en 20 ans de réclusion le 7 mai 1958.
En juin 1971, il obtint une grâce de 3 mois de réclusion
; il était alors à la maison d'arrêt de Caen.
Après
sa libération; il était domicilié : 9, rue de la
Vallée à La Chapelle–Forainvilliers dans l’Eure
et Loir (28500).
Il est décédé
le 5 octobre 1994 à l’hôpital du Chesnay (78).
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Photo
Collection Magazine « Détective » |
Miss
Janet MARSHALL allait avoir 30 ans quand son chemin a croisé celui
d’un assassin.
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Elle repose
dans le vieux cimetière de la Chaussée-Tirancourt.
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Remarque
: C’est volontairement que je n’ai pas mis les noms des témoins ; en
effet, cette histoire a créé un traumatisme durant de longues
années à La Chaussée-Tirancourt.
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