L’AFFAIRE
MISS  JANET  MARSHALL
L'enquête
      Le dimanche 28 Août 1955, des jeunes de Belloy-sur-Somme  découvrent le
corps sans vie d’une jeune anglaise  dans un fourré en limite des communes de La Chaussée-Tirancourt et Belloy-sur-Somme, au lieu dit « le chemin des Bruas ».
Ce fait divers va tenir en haleine la population locale et nationale pendant de longs mois… Notre village voyant certains jours plus de 70 journalistes ou correspondants de presse français et étrangers. Il faut dire que ce crime survient quelques mois après celui de Lurs ou une famille anglaise, les DRUMOND, est assassinée près de la ferme des DOMINICI ;  étrange affaire dont le verdict n’a pas fait l’unanimité…


Le chef MARQUET obtint une
promotion et passa adjudant
à la suite de l'enquête.

Photo Collection Magazine « Détective »


M. BONDOIS, maire

Une fois prévenus, les gendarmes de Picquigny, sous les ordres du chef MARQUET, se rendirent sur les lieux en compagnie de M. Pierre BONDOIS, maire de la commune. A quelques mètres du corps se trouvait un vélo vert de marque anglaise « Raleigh ».

Près du cadre se trouvait une roue de secours avec une étiquette, au nom de Miss J. MARSHALL, Auberge de jeunesse, 49, Avenue de le Porte de Châtillon, PARIS XIV. Le corps, à moitié dénudé de la jeune femme, âgée d’une trentaine d’années est allongé sur le dos, la tête légèrement penchée où l’on peut voir une profonde plaie. Le Docteur Pierre BONTE, de Picquigny refusa le permis d’inhumer.

A première vue, la mort pouvait remonter à deux jours ! Cette affaire, dès le départ s’annonce compliquée : en effet, pourquoi n’a-t-on retrouvé le corps que le dimanche après midi , alors que de nombreux chasseurs et promeneurs étaient passés à de nombreuses reprises à quelques mètres ?

Photo Courrier Picard

 

Sa route a croisé celle d’un voleur de vélos ; néanmoins, pour beaucoup d’habitants, un doute subsistera et des points noirs ne seront jamais expliqués.

Les recherches rapides à Paris ont permis d’identifier la victime : il s’agit de Miss MARSHALL, née le 7 septembre 1925, institutrice à Nothingham.
Une autopsie sera pratiquée le lendemain par le Docteur BEAUVOIS, dans le préau de l’école…
Monsieur le Médecin légiste BEAUVOIS examine la matraque que tient l’inspecteur LELIEVRE, photographe à la P.J d’Amiens. Au milieu, le commissaire CASTELLAN.
Photos Collection Magazine « Détective »
 
Photo Collection Magazine « Détective »
Le garde Pierre DUCROTOY fleurissant le cercueil de Miss MARSHALL dans le préau de l’ancienne école.

Le mardi 30 août, Miss MARSHALL est inhumée dans le caveau provisoire du vieux cimetière de La Chaussée-Tirancourt, en présence de nombreux habitants. Plus tard, elle reposera près de 3 militaires anglais tués au cours de la première guerre mondiale.

De droite à gauche :
Monsieur PHILIPPE ; Eugène HALLOT (maçon) ; Jules LECLERC ; Louis LEVERT ; Henri TERRE ; La fille d’Eugénie GUILBERT ; ? ; ? ; Remy DETRE ?; Michel GUERET ; la mère de Claudie LEGRIS ; Mme BRETON Adèle ; ? ; Suzanne LEMAITRE ?; Nana GLENNE ?; Mme DABROWSKI Berta ? ; ? .

Photos Collection Magazine « Détective »

Battue dans les marais.

Le 31 août, une battue monstre, sans résultat, est effectuée dans les marais de la commune et de Belloy-sur-Somme. Des chiens policiers cherchent en vain des éléments. Des centaines de gardes- mobiles stationnent au bas de la rue du Marais, avant de ratisser le marais mètre par mètre.
Le même jour, un commerçant de Picquigny, M. FAVRESSE (La Ruche), déclare avoir vu passer Miss MARSHALL.

 

 
Photo Collection Magazine « Détective »

Au début du mois de septembre, les gendarmes continuent leurs investigations et interrogent les voisins du lieu du crime ainsi que des habitants de notre village. En effet, un soir, tous les hommes âgés de plus de 16 ans sont convoqués à la mairie par le garde-champêtre afin de donner leur emploi du temps, au commissaire CASTELLAN commandant la P.J. de Lille.

Le Commissaire divisionnaire CHABOT,
et son adjoint,
le commissaire principal GRASSIEN.

Pierre DUCROTOY,
garde champêtre
de La Chaussée-Tirancourt.

Le commissaire CASTELLAN, commandant la P.J. de Lille.
 

Photos Collection Magazine « Détective »

Le Docteur GUÉROULT d’Amiens croit avoir vu Miss MARSHALL en compagnie de 3 cyclistes au virage de La Chaussée-Tirancourt. Un employé de la SNCF de Picquigny, affirme l’avoir vue également près du passage à niveaux de Picquigny.

Les inspecteurs interrogent le garde-barrières de Picquigny.
Photo Collection Magazine « Détective »

Un premier suspect est arrêté.

Cette photo a été prise pendant l’enquête, dans le « café de la Place », tenu par Monsieur et Madame Leclerc à La Chaussée-Tirancourt.

On peut reconnaître, au premier plan, les inspecteurs de la P.J de Lille, puis Jules et Rose LECLERC, Suzanne DUCROTOY, Anna GLENNE et Georgette DUCROTOY, au fond.

 

Photo G. THUILLIER DUCROTOY

Le 4 septembre, un individu est arrêté : Robert PAYEN dit « le colosse des marais ». Après un long interrogatoire, il est disculpé. Chaque jour amène son lot de personnes qui ont cru voir Miss MARSHALL. L’enquête n’avance pas.

Le 5 septembre deux CRS de Saint-Omer sont entendus.

Le 6 septembre, le vice-consul de Grande-Bretagne accompagne le juge DETRAUX dans le cimetière ou repose Miss MARSHALL ; il s’incline sur sa tombe. Le même jour, les gendarmes ratissent le parc du château de Belloy-sur-Somme.

Le 9 septembre, le corps de Miss MARSHALL est exhumé. Une nouvelle autopsie a lieu dans la chapelle du vieux cimetière. Des viscères sont envoyés à un laboratoire pour effectuer des analyses.

Plusieurs habitants de La Chaussée-Tirancourt sont interrogés sans ménagement et verront leurs photos dans le journal ! M. SAINT, propriétaire du château, est également interrogé.

Après avoir écouté de nombreux témoignages, les enquêteurs se demandent si Miss MARSHALL a été assassinée à l’endroit où son corps a été découvert ?

Le 12 septembre, un touriste anglais signale qu’il a vu Miss MARSHALL, parlant avec une dame âgée près du passage à niveaux de Picquigny alors qu’il était dans le rapide Paris-Boulogne, …roulant à plus de 100 KM à l’heure !

Le 15 septembre, une reconstitution est faite sur les lieux du crime. Au 20ème jour de liberté de l’assassin, les contradictions des témoins aggravent l’énigme.

Le 16 septembre Miss Janet MARSHALL est inhumée près de 3 soldats britanniques tués lors de la première guerre mondiale : elle reposera désormais en terre picarde. Sa tombe est toujours fleurie ; ici par la jeune Brigitte.
Le 17 septembre, le Consul de Lille, Monsieur ANDERSON, s’incline sur sa tombe, en présence du Juge DÉTRAUX, du Commissaire GRASSIEN et de Monsieur Pierre DUCROTOY, garde champêtre.
Photos Collection Magazine « Détective »
 

Le 17 septembre, les enquêteurs s’intéressent au témoignage d’un cultivateur de La Chaussée-Tirancourt, M. Paul BAUDIMONT, qui aurait vu une camionnette stationnée le matin du 26 août près du chemin des Bruas.

Photo Collection Magazine « Détective »

L’enquête piétine...

Dans son édition du 19 septembre, le journal « Détective » titre : « Le meurtrier aux cent visages » et « trois ans après Lurs, l’affaire MARSHALL irrite l’opinion anglaise ».

La presse britannique parodie "J"accuse" de ZOLA..

« La police française tâtonne dans l'affaire du meurtre de Janet Marshall. Cela fait trois semaines que j'observe la police française sur les traces du meurtrier de Janet Marshall, 29 ans, enseignante à Nottingham. J'espérais à mon retour calmer les esprits britanniques au sujet de ce crime vieux de 14 semaines. Ce que j'ai trouvé en France était l'enquête la plus inefficace, la plus brouillonne et désinvolte dont j'ai pu être le témoin dans le monde. »

L'article est incendiaire, ce qui est prévisible. Le Sunday pictorial était le journal du dimanche du quotidien Daily pictorial. Tous deux sont devenus Daily Mirror et Sunday Mirror. Ce sont des journaux dits de caniveau et à sensation, donc très francophobes.

Traduction Claire Jouslin

Photo Collection Magazine « Détective »

Le 20 septembre, les enquêteurs lancent un nouvel appel à toutes les personnes ayant vu la victime.

Le 22 septembre, nouveau coup de théâtre : Miss Marshall aurait été vue le samedi 27 août, au matin, pédalant sur la RN 35 entre Dreuil-les-Amiens et Ailly-sur-Somme. Un suspect est interrogé en Angleterre. Les policiers continuent d’interroger des chasseurs de La Chaussée-Tirancourt qui sont passés à plusieurs reprises, en compagnie de leurs chiens, dans le chemin et qui n’ont rien vu.

Le 24 septembre, une personne de Flixecourt est interrogée ayant aperçu une 203, immatriculée dans la Seine, stationnant près du chemin des Bruas le 26 août. Dans cette voiture, il y aurait eu 4 personnes ! Les journalistes parisiens présents ne peuvent s’empêcher de faire un parallèle entre l’affaire DOMINICI et l ‘assassinat de Miss MARSHALL. Un journal titre : « L’assassinat mystérieux de la jeune institutrice anglaise Janet MARSHALL ne pose pas seulement une extraordinaire énigme policière, elle frappe l’opinion par ses étranges analogies avec l’affaire de LURS. La victime a été assommée à coups de gourdin et étranglée à 200 mètres d’une route nationale (Amiens-Abbeville) comme les DRUMMOND. Comme eux, elle était une touriste britannique en vacances. Coïncidence encore plus troublante : c’est de Nottingham où ils habitaient que Janet et les DRUMMOND partirent, à trois ans de distance, pour leur rendez-vous avec la mort. »

Dans le Courrier Picard du 6 octobre, on peut lire : « L’enquête se poursuit méthodiquement. En dépit de la fragilité des indices recueillis, les enquêteurs travaillent sans relâche depuis 6 semaines et s’efforcent d’exploiter les données qu’ils possèdent sur le plus étrange imbroglio qu’ils aient eu à connaître depuis longtemps. »

Le 12 octobre, on apprend que Scotland Yard interroge 8 témoins anglais.

Le 14 octobre, les policiers recherchent un cycliste suspect étranger à la région qui, a été vu dans le secteur de Belloy-sur-Somme avant, pendant et après le crime.

Les débuts de la photo-robot.

Le chef de la 2ème Brigade Mobile de Lille se propose maintenant, avec les renseignements dont il dispose, de renouveler une opération qu’il a déjà tentée avec succès lorsqu’il était en poste à Lyon en 1953 et qui avait permis d’arrêter un assassin : c’est le début des « portraits robots ». Le portrait robot est la reconstitution d’un visage à partir d’éléments fournis par les témoins. Depuis, cette opération est courante.

Photo Courrier Picard

La photo-robot a été établie à partir du témoignage de plusieurs témoins dont la factrice de La Chaussée-Tirancourt qui avait vu un rôdeur près de l’Abbaye du Gard.

 

 

On retrouve ses affaires dans le parc du château d’Yzeux.

Le dimanche 4 décembre, un militaire de Belloy-sur-Somme, en permission, se promenant près du château d’Yzeux, trouve le sac tyrolien de Janet MARSHALL ainsi que des sacoches et la majeure partie des vêtements de la jeune institutrice. Par contre, son appareil photo n’est pas retrouvé. Cette découverte s’avérera capitale pour la suite de l’enquête.

Dans les premiers jours de l’enquête, un vélomoteur volé dans la région parisienne avait été retrouvé près du cimetière de Belloy.
L’inspecteur VAN ASSCHE va reprendre cette piste avec obstination et rentrer en contact avec le commissariat de GAGNY en Seine et Oise. Les enquêteurs sont persuadés que le voleur de mobylette et l’assassin de Miss MARSHALL ne font qu’un et vont s’efforcer d’identifier le voleur de cyclomoteur de Montfermeil.

Photos Collection Magazine « Détective »

Le 12 décembre, un suspect, natif de Saint-Sauveur, correspondant au signalement, est arrêté dans le Pas-de-Calais. Tient-on l’assassin de Miss MARSHALL ?

Le lendemain, il est confronté aux témoins qui ne reconnurent pas cet homme comme étant « le solitaire de l’Abbaye du Gard ». Malgré cette nouvelle fausse piste, gendarmes et policiers ne semblent pas découragés.

Le 21 décembre, un chemineau est appréhendé près d’Evreux. Il est mis hors de cause après avoir fourni un alibi. Son visage concordait avec la photo-robot.

Robert AVRIL.

Arrêté le 7 janvier à Sucy-en-Brie, pour un vol de cyclomoteur à Amiens, Robert AVRIL, trimardeur, ressemblant à la photo-robot, a été déféré à M. DETRAUX, juge d’instruction, quelques heures après. Tient-on le coupable ?

Photo Courrier Picard

Robert AVRIL fut confondu à la suite d’un banal accident de voiture à Montfermeil. Au cours de cet accident, un cyclomotoriste avait été accroché par une 4 CV Renault. L’automobiliste fut entendu et déclara qu’aussitôt après le choc, le cyclomotoriste qui était coiffé d’un béret basque et avait une main mutilée, s’était enfui abandonnant sa machine. Cette dernière portait une plaque d’identité au nom de Robert AVRIL. Le cyclomoteur avait été dérobé à Amiens.

Les policiers arrêtèrent le suspect chez sa sœur à Sucie-en-Brie, localité située à 10 Km de Monfermeil. Robert AVRIL était un gaillard de 1 mètre 72, né dans les Ardennes en 1912. C’était un spécialiste du vol et du viol. Déjà condamné à 10 ans de travaux forcés pour viols, il venait de purger une peine de prison pour vol de vélo à Dieppe et avait été libéré le 12 juillet 1955.

Dans un premier temps, il avoua le vol du cyclomoteur. En effet, le 10 janvier, il finit par admettre le vol des bagages de Miss MARSHALL.
Tout le désignait alors comme l’assassin de l’institutrice anglaise, bien qu’il continua à nier le meurtre.

De gauche à droite : le commissaire CHABOT, Monsieur le Juge DETRAUX, le commissaire CASTELLAN, les inspecteurs LOUVET et VAN ASSCHE.
Photo Courrier Picard
 
Robert AVRIL arrive chez M. DETRAUX, juge d'instruction.
Photos Collection Magazine « Détective »

Il avoue le crime.

Le 11 janvier, devant le faisceau de présomption et après 4 jours d’interrogatoire, il craque et avoue le crime de Miss MARSHALL.

Le 12 janvier, le Courrier-Picard lui réserve sa première page et titre : « Robert AVRIL reconnaît l’assassinat de Janet MARSHALL. »
« Je l’ai suivie dans le sentier. Elle me résistait, je l’ai étranglée. Mon acte est ignoble… » Le juge DÉTRAUX l’inculpe alors pour meurtre et vol.

La reconstitution du crime.

Robert AVRIL s'entretient avec son avocat Maître MARCEPOIL, du Barreau de Paris, avant la reconstitution.

Photo Collection Magazine « Détective »
Le jeudi 12 janvier 1956, devant magistrats, enquêteurs et quelques 70 journalistes, cinéastes et radios-reporters, Robert AVRIL a refait son geste meurtrier dans le chemin des Bruas.
Il est 15 H 10, quand Robert AVRIL et son avocat, Maître MARCEPOIL, ténor du barreau de Paris, arrivent sur les lieux du crime.
Aujourd’hui encore, certains se demandent comment Robert AVRIL a fait pour payer les honoraires d’un avocat de tel renom ? Une foule impressionnante attend l’assassin. Des cris fusent : « À mort ! À la guillotine !.. »
Malgré quelques hésitations, Robert AVRIL refait son geste meurtrier. Néanmoins, il ne reconnaît pas avoir assommé Miss MARSHALL avec un gourdin. En outre, il se montre confus dans la disposition des bagages.
Après la reconstitution de La Chaussée, les magistrats et les enquêteurs se rendent dans le parc du château d’Yzeux.
 
    Le juge DÉTRAUX face au                meurtrier présumé.          
 Photos Collection Magazine « Détective »
Une foule importante assiste à la reconstitution et conspue l’assassin. C’est un jeudi, les enfants accompagnent leurs parents…
La presse anglaise a relaté l’arrestation de Robert AVRIL et accorde une grande place dans ses différentes éditions. Plusieurs journaux en font même leur couverture. Après s’être attaqués aux méthodes de la police française et ses méthodes désuètes, aucun d’entre eux n’a cependant un mot de félicitation pour la brigade mobile de Lille qui a finalement arrêté le coupable. Seul, le « News Chronicle » parle du rôle brillant joué dans la conduite de l’enquête par le jeune inspecteur VAN ASSCHE.
Robert AVRIL refait son geste meurtrier devant les gendarmes.
 

Dans les mois qui suivirent, les magistrats s’attachèrent à reconstituer les différents éléments de la folle aventure de Robert AVRIL.

Le procès.

Le procès de Robert AVRIL aura lieu du 30 avril au 7 mai 1958 : il sera condamné aux travaux forcés à perpétuité.

Robert Avril arrive au Palais de Justice.

Photos Collection Magazine « Détective »

 

 
Le frère de Janet.
Maître France RENAULT a succédé à Maître MARCEPOIL.
Photos Collection Magazine « Détective »
 

Robert AVRIL

Il est né le 11/12/1912 à Poix Terron (08, Ardennes)
II fut condamné aux travaux forcés à perpétuité, commués en 20 ans de réclusion le 7 mai 1958.
En juin 1971, il obtint une grâce de 3 mois de réclusion ; il était alors à la maison d'arrêt de Caen.

Après sa libération; il était domicilié : 9, rue de la Vallée à La Chapelle–Forainvilliers dans l’Eure et Loir (28500).
Il est décédé le 5 octobre 1994 à l’hôpital du Chesnay (78).

 

Photo Collection Magazine « Détective »
 

Miss Janet MARSHALL allait avoir 30 ans quand son chemin a croisé celui d’un assassin. 


Elle repose dans le vieux cimetière de la Chaussée-Tirancourt.

 


Remarque : C’est volontairement que je n’ai pas mis les noms des témoins ; en effet, cette histoire a créé un traumatisme durant de longues années à La Chaussée-Tirancourt.

Merci

Je remercie plus particulièrement Monsieur Cyril GUINET du journal Détective, Monsieur Laurent FERRARI, producteur et Monsieur Michel COLLET Président du Conseil d’administration du Courrier Picard.

André SEHET

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