LE  SOLDAT   ALCIDE  LENOIR

La vie d'Alcide LENOIR
Soldat
Décédé le 18 novembre 1914 à Amiens

Le petit Alcide Richard est né le 14 décembre 1873 à La Chaussée-Tirancourt.
Son père LENOIR Joseph Appolonius s'était marié à La Chaussée-Tirancourt, le 16 octobre 1865 avec Irène GOURGUECHON, née à Saint-Vast-en-Chaussée, habitante de La Chaussée-Tirancourt chez ses parents.
LENOIR Joseph Appolonius est maçon, il est né à La Chaussée-Tirancourt le 6/09/1844. Il a un frère : Emmanuel (né le 31 juillet 1866)
En 1881, la famille habite 10 rue de la Carrière.
Alcide Richard s’est marié le 2 juin 1900 à Amiens avec HARDY Marie, Georgette.
Recensement de 1881
 

Noms

Prénom

Age

Profession

 

Lenoir

Joseph

37

Maçon

Chef de famille

Gourguechon

Irène

37

Tisseuse

Sa femme

Lenoir

Emmanuel

15

Maçon

Son fils

Lenoir

Alcide

8

Sans profession

Son fils

Gourguechon

Irénée

68

Manouvrier

Son beau père

Gourguechon

Gustave

25

Manouvrier

Son beau frère

La famille déménage ensuite à Amiens et réside 145, rue Dejean.
Alcide exerce la profession d’employé de bureau.

Le conseil de révision

Il passe le conseil de révision dans le canton d’Amiens S.E.
Il a les cheveux et les sourcils bruns, les yeux  gris, le front large, le nez moyen, la bouche moyenne, le menton rond. Son visage ovale ; il mesure1mètre 55.
Il a un bon degré d’instruction.

Le service militaire et les périodes

Après avoir été ajourné en 1894, il fait son service militaire à Amiens au 72ème R.I, où il est incorporé le 12 septembre 1896.
Il fera différentes périodes d’exercice comme la loi l’y impose :
- du 15 avril au 12 mai 1902, au 72ème Régiment d’Infanterie.
- du 4 au 31 août 1903, au 72ème Régiment d’Infanterie.
- du 13 au 21 septembre 1908, au 12ème Régiment Territorial d’Infanterie d’Amiens.
Il est rappelé le 1er août 1914
Convoqué pour une période le 31 juillet 1914, il est maintenu par décret ministériel, pour cause de mobilisation générale du 1er août 1914.
Lors de la course à la mer, son unité se retrouve en Belgique, près de l’Yser. C’est là qu’il sera blessé par éclats d’obus, le 11 novembre 1914 à Lombaertzyde .
Le même jour, à quelques mètres de lui, Laurent GUILBERT,  son camarade de régiment et habitant La Chaussée-Tirancourt, trouvera également la mort.
Atteint d’une fracture du crâne, il sera  ramené sur Amiens et y décédera le 18 novembre 1914. Il allait avoir 41 ans.
Il figure sur le monument aux morts d’Amiens.