LES  AUTRES  COURSES  DE  PIERRE  PARDOËN
 
À Dunkerque, à l’occasion de la course du « Circuit du port », avec Monsieur Parmentier, journaliste en chef, à la Voix des Sports, à Lille, en 1952/53.
Collection Pierre Pardoën
 
Prix Delcourt, à Condé sur escaut. Pierrot a gagné, échappé en solitaire.
Collection Pierre Pardoën
 
À Bavay, dans le Nord, avec Pierre EVERAERT, qui décédera malheureusement peu de temps après.
Collection Pierre Pardoën
 
À Airaines, avec Louis DESPRES, un coureur qui allait vite au sprint, en 1954.
Collection Pierre Pardoën
 
Roger HASSENFORDER avec Véronique, la fille de Pierrot au vélodrome de Saint-Omer en prologue à une course ou une réunion de cyclistes sur vélodrome.
Collection Pierre Pardoën

Dans le Nord, il y avait beaucoup de vélodromes. En Bretagne aussi, les vélodromes étaient faits en argile, les gens faisaient ça eux mêmes, les Bretons sont les gens les plus sportifs que Pierre ait connus. Ils se dévouaient pour le cyclisme d’une façon incroyable et avaient beaucoup de vedettes. À Bruay-en-Artois, il y avait aussi un vélodrome.
Avant guerre, il y avait aussi une piste à Amiens, sur laquelle Pierrot n’a jamais couru. C’était une piste avec des petites lattes en bois, la plus rapide de France. Cette piste a été détruite par les Allemands en 1940.
« À Amiens il n’y a rien pour le vélo, malgré mes demandes. Quand j’ai fait le tour en 1952, on a fait le critérium de la Hotoie. À cette époque, il y avait une personne qui avait un terrain situé route de Paris qui voulait construire un vélodrome à ses frais, il s’agissait de M. de BERNY, à la seule condition qu’il y eut marqué « Stade de BERNY » ; le Maire de cette époque n’a pas accepté. Du coup, il n’y a jamais eu de vélodrome à Amiens », regrette Pierre PARDOËN.
Au début de sa carrière, Pierrot avait très peur de courir sur piste, et trouvait cette discipline difficile et dangereuse. Par la suite, quand il fut professionnel, il fit de nombreuses courses.
Il a failli être champion de France militaire, à cause d’une crevaison, il fut 2ème.

Départ de la course Paris Nice. En 1953, Pierre participe à cette grande course à étapes. On le voit au départ, sous la Tour Eiffel. Il courait dans une équipe formée essentiellement de coureurs belges qui s’exprimaient en flamand. BERTIN est une marque d’Arras. ARLIGUIE, c’était à Montargis.
Collection Pierre Pardoën
 
Au vélodrome de Bruay-en-Artois, sur piste, le lendemain du Tour de France avec Fausto COPPI, BOBET, VAN STENBERGEN, Pierre gagna l’individuelle de 50 kilomètres en prenant un tour d’avance.
Sur la photo, on voit sa maman, en compagnie de M. LEFRANC qui suivait partout et son beau-père, ainsi qu’un dirigeant.
Collection Pierre Pardoën
 
À Desvres, en 1955 ou 1956 avec Louison Bobet. Ici en compagnie de DESPRES avec qui il a souvent couru, cycliste, rapide au sprint, au style belge.
Collection Pierre Pardoën
 
Tour du Maroc, en 1955. Au cours de cette course, victime d’une dysenterie amibienne, il avait beaucoup maigri, ce qui ne l’empêcha pas de bien courir. Lors de la première étape, il creva et fut seul toute l’étape.
Collection Pierre Pardoën
 
Sur la piste à Saint-Omer. Le club local l’avait pris en amitié et avait des contrats. Parmi les coureurs, on peut reconnaître : Camille HUYGUES, Pierre PARDOËN, LEBERT, ROBINSON, un anglais, BOUVET, Jean STABLINSKY, Seamus ELIOTT, un Irlandais, Gégène LETENDRE…
Collection Pierre Pardoën
 
Avec Louis DESPRES à Airaines.
Collection Pierre Pardoën
 
Avec Antonin ROLLAND à Bruay. Antonin ROLLAND avait gagné la dernière étape du tour 1952 : Vichy-Paris. Étape que Pierre devait gagner, s’il ne s ‘était pas trompé à l’entrée. Au lieu de rentrer sous le tunnel, il a suivi les motards. Il ne connaissait pas le Parc des Princes, c’était la première fois qu’il le voyait. Le temps de revenir, ce n’était plus possible, d’autant que ça roulait vite !
Collection Pierre Pardoën
 
Pierre avant le départ du Prix du Courrier Picard.
Photo Courrier Picard (Collection Pierre Pardoën)