LES
COMMUNIONS À LA CHAUSSÉE
- TIRANCOURT |
9 JUIN 1935
Voici les noms des enfants qui ont participé à la cérémonie des communions solennelles, le 9 Juin 1935.
Il y avait 4 communiants et 4 communiantes : Bernard BONDOIS, Maurice LECLERCQ, André GEORGES, Gilbert FERTEL, Mauricette ROBAY, Jeanine MATHON, Fernande GODIN et Janine FOURNIER.
Les renouvelants et renouvelantes étaient aussi au nombre de huit : Bernard LECLERC et Henri CHOQUET, Marie-Rose CARON, Marcelle SANTUNE, Henriette BOURRA, Paulette FALIZE, Georgette VINCHENEUX et Odette GAFFEZ.
Source : Article de Monsieur l’Abbé PAUL DENTIN. Dans « Le rayon de Soleil »
Parmi les enfants de choeur, celui du milieu est Maurice PAPENS ; son papa est derrière (front dégarni)Les communiants au 1er rang sont : Maurice LECLERC, Bernard BONDOIS, Gilbert FERTEL et André GEORGES.
Les renouvelants (derrière les communiants) sont : Henri CHOQUET et Bernard LECLERC.
Collection Jean BONDOIS
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Collection
Raymond Guillerand |
Toutes les fêtes religieuses sont belles, surtout si nous en comprenons profondément le sens, mais cette beauté liturgique ne peut mieux complétée que par le charme qui se dégage des participants, surtout quand ils sont jeunes et recueillis. Avez-vous jamais vu solennité plus touchante, plus intime: l'union de Jésus à ses jeunes créatures ? Avez-vous jamais vu solennité intéressant davantage chaque famille ? Toutes ces pensées me venaient à l'esprit au cours de cette si belle messe et je me revoyais 20 ans et plus en arrière. Commencées par une retraite bien suivie, dirigée par M. le curé, aidé de Madame Leflon, ces fêtes étaient le couronnement des efforts faits pour préparer ces jeunes amis à recevoir la Force et la Vie.
A tout Seigneur tout honneur : grâce à Dieu, le soleil de la partie, et vous savez qu'il n'y a pas de belle fête sans soleil ; aussi quelle allégresse ajoute-t-il à la joie du jour.
L'accueillante demeure de Madame Leflon fut le point de départ de la procession et, à l'entrée dans notre église magnifiquement fleurie, c'était déjà une émotion qui allait grandissante au cours d'un bel office. Que ce soient chants de la chorale, les solos de nos chanteuses, le talent de Mademoiselle Mathieu, la tenue recueillie de nos enfants ou l'allocution de M. le curé, tout nous porte vers le roi du ciel !
A la sortie, quelques jeunes gens et jeunes filles vendent des insignes, au profit des œuvres catholiques, le succès dépasse les espérances et l'Écu de la F.N.C. rayonne toute la journée sur la redingote, le corsage, et même le voile blanc...
Les agapes de cette journée, comme la solennité elle-même, ont un caractère unique: à la même table se retrouvent parents et amis, que parfois le même geste n'a réunis depuis bien longtemps.
A l'enchantement de la messe succèdent des Vêpres aussi belles ; la chorale, bien en main et... en voix, donne satisfaction et, ceci, joint à un sermon de M. l'abbé Cheyns professeur à Saint-Riquier, clôture en beauté cette suite de cérémonies. Aussi le Te Deum laisse-t-il exhaler la joie contenue dans les cœurs y compris celui de M. le curé qui s'empresse de le laisser voir avant la séparation.Il restait quelque chose à faire pour compléter la journée: dire le merci de nos enfants à ceux qui sont leurs éducateurs et Anges gardiens. C'est ce qu'une petite fille fit pour cette bonne Mme Leflon; tandis qu'un garçon le faisait quelques minutes plus tard à M. le curé. Et à Tirancourt, M.et Mme de Francqueville, ne furent pas peu surpris de voir la cour du château envahie par cette petite bandé joyeuse, venue remercier celle qui s'intéresse tant à 1'enfance, en particulier par la Croisade.
Puis - qu'est-ce que vous voulez, il y a toujours une fin même aux plus beaux jours - ce fut la dislocation, le retour au foyer où, avec un peu plus d'intimité, se renouvellent les agapes de midi, en évoquant tel ou tel fait de la journée, en faisant des pronostics qui, grâce à Dieu, espérons-le., ne porteront que sur des Chrétiens énergiques
Et le lundi, après la messe d'action de grâces, un auto-car portait une quarantaine de paroissiens au pied de N.D. de Monflières.
Source : Article de Monsieur l’Abbé PAUL DENTIN. Dans « Le rayon de Soleil » août 1935