LES
COMMUNIONS À LA CHAUSSÉE
- TIRANCOURT |
28 mai 1939
Communions solennelles à La Chaussée :
8 h.30 procession,puis
grand’messe,
4 h., vêpres
solennelles.
Dès huit heures, la maison de leur Dame Catéchiste devient le rendez-vous des communiants : René MATIFAT, Roland CHOQUET, André BRUNET, Pierre GUILBERT ; et des communiantes : Jeannine SANTUNE, Micheline ROBAY, Jacqueline DUPONTREUÉ, Jeanne LEROUX, Suzanne LEMAÎTRE, Ghislaine SANTUNE.
Renouvelants et Renouvelantes complètent cette gracieuse cohorte : Maurice PAPENS, Roger SABBE, Michel BRUNET ; Rolande CHOQUET, Raymonde LEROUX, Thérèse DUPONTREUÉ et Jacqueline CARON.Le cortège s'achemine en chantant vers l'église qui se trouve bientôt pleine de parents et amis. La messe solennelle, se déroule, coupée par l’émouvante offrande des cierges. L'acte de remerciement aux parents est dialogué par tout le groupe; il suscite l'attention générale par la vie qui se dégage de cette façon de réciter. M. le Curé fait une magnifique allocution et c'est le défilé pour le banquet divin... Mais nous sommes jaloux de nos enfants et plusieurs dizaines de grandes personnes les suivent : que Jésus a dû être content de se donner aux parents en même temps qu’à ses privilégiés, les petits enfants. Après le banquet familial, le même cortège traverse de nouveau le village, mais cette fois un magnifique, soleil est de la fête, et les vêpres sont chantées aussi solennellement que la messe... Après le sermon, la rénovation des vœux du baptême est faite sur le mode dialogué; c'est tout simplement poignant. Après l'office, il reste à nos enfants à remercier leurs principaux bienfaiteurs. C'est encore la maison de Madame Leflon qui les reçoit pour entendre complimenter et Monsieur le Curé et Mme Leflon, qui très gentiment remercient. Puis nous nous rendons joyeusement au Château de Tirancourt. La visite faite à Mme De Francqueville prouve l’attachement de ce petit peuple à cette mère qui non contente de ses nombreux enfants, aime encore à s'occuper de ceux des autres.
Et c'est la fin d'un beau jour. Le lendemain il y a bien entendu, un « petit rebond » avec la communion matinale de tous les communiants et renouvelants de la veille, et avec la messe du Saint-Esprit. De coutume, l’après-midi du lundi, un pélerinage; cette fois, on se contente de très peu… Il a manqué cette fleur au beau bouquet que les circonstances permettront de la cueillir la prochaine fois avec la Communion solennelle de 1940.Article de Monsieur l’Abbé PAUL DENTIN. Dans « Le rayon de Soleil », juin juillet 1939