L’ENTRAÎNEMENT

Quand il ne court pas en compétition, le cycliste s’entraîne. Chaque jour, il enchaîne des kilomètres. Pierre court souvent dans le Nord et en Belgique, alors il se rend souvent dans cette région afin de parfaire sa condition.

Avant de courir PARIS-ROUBAIX, chaque année Pierrot se rend à Sainghin en Weppes, dans le Nord, le pays de sa tante. Le bourg est situé à 15 km de Lille. Pierrot s’entraîne sur les routes pavées. C’est sa course préférée : il l’a faite 7 fois. C’était dur ! Une année, il ne l’a pas faite car il avait chuté la semaine précédente dans le Tour des Flandres, et avait un genou abîmé. Entraînement dans le Nord, pour PARIS-ROUBAIX à Sainghin en Weppes. Derrière, il y a Paulette, sa femme, dans sa voiture, une Simca.

Photos Collection Pierre PARDOËN
 
Entraînement à Singhin, sur les pavés. Il ne cherchait pas à prendre les bas-côtés. Il adorait les pavés. À Denain il y avait une course tous pavés, qu’il a gagnée deux ans de suite. Par la suite les dirigeants ont redescendu la course en amateurs pour qu’il ne la gagne plus ! À ce moment là, il gagnait des cageots de bière Pelforth et Wilford.
Photo Collection Pierre PARDOËN
 
Entraînement avec M. DEMILLY derrière une moto ; c’est un bon entraînement, c’est comme suivre un derny.

À l’entraînement, en février, avec Monsieur DEMILLY, un « type extraordinaire ». Ici en moto, dans la côte de Flixecourt. Derrière, il y a Jean-Claude POIRET, qui avait l’air de souffrir.

Monsieur DEMILLY travaillait de nuit au Courrier Picard ; il se reposait à peine et répondait toujours favorablement, avec gentillesse, aux demandes de Pierre, qui le vouvoyait. « Tchot Guy, si cela ne vous dérange pas, demain matin, je dois faire un entraînement, il faudrait que je fasse au moins 200 km… »

Photos Collection Pierre PARDOËN
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