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L'ossature en bois d'un ancien bâtiment en torchis sur la route en direction de Saint-Sauveur

Pour ce type de construction picarde, le charpentier procédait lui-même à l'abattage, au débitage et au sciage de long des chênes, frênes, ormes et châtaigniers. Il avait donc un rôle plus important que le maçon et le couvreur de chaume ou de panne.

Vue d'ensemble

 

Un pan de mur Les pièces de bois, grossièrement équarries à la hache, étaient assemblées tous les 40 cm, à tenons et mortaises et chevillées dans la sablière basse. Les pièces verticales sont les maîtres-poteaux, poteaux d'angles et poteaux auxquels on emmanchait le bout-passant des poutres.

 

L'ossature de la toiture

 

Les pièces horizontales, les pannes (sablière haute) fermaient le cadre et supportaient la charpente du toit.

 

Vous voyez ci-dessus et ci-dessous des restes des lattes de bois fendu,(en horizontal) en tilleul ou en châtaignier, étaient fixées au lien de paille ou clouées sur les deux faces des poteaux suivant un écartement de trois doigts pour servir de coffrage au torchis.

 

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La même grange vers 1900 NB : L'école de Tirancourt que l'on aperçoit au fond n'existe plus.

Dans le village, on ne compte plus beaucoup de maisons de style picard ; cependant, certains habitants ont su les rénover avec goût.