TÉMOIGNAGE DE
JULIETTE THORAL, JOURNALISTE À NIORT |
« Jamais je n'aurais cru retrouver au fin fond de mon marais poitevin, ce petit bout de marais calcéen.
Et les pages de cette histoire d'un village du nom de La Chaussée-Tirancourt m'ont ouvert toute une mémoire de rencontres pleines d'amours.
L'amour d'une jeune fille, entre La Chausssée et Tirancourt, qui d'une croix, a mortifié le bourg (voir dans le Courrier Picard, l'article "Visage de village"). Mais l'histoire a voulu aller plus à rebours...La Chaussée-Tirancourt a connu ses guerres,
Ses rampes meurtrières.
Une femme est morte dans ses terres,
Qui ne le devait pas et qui venait d'Angleterre.
Alors, terre du marais, tu t'es muchée,
Tous noères d'el Coeuchie.
Jusqu'au jour où, enfin, en ce pays calcéen,
Une autre histoire s'est racontée.
Celle d'avant notre histoire,
Avec des hommes pour la raconter,
D'autres pour fouiller, pour retrouver,
Pour recréer.C'est comme ça que dans l'histoire de La Chaussée-Tirancourt, il y a eu des hommes et des femmes, comme Bruno LEBEL et Jacques KADECKA pour imaginer l'inconcevable.
C'est comme ça aussi qu'il y a eu Thierry DUCROCQ, et tous ceux et celles qui ont gratté le fin fond de la terre pour y retrouver un de nos plus vieux ancêtres.
C'est comme ça encore qu'Olivier HERNANDEZ et Thierry RIGAUX, et tous les autres..., ont voulu recréer une vie animale dans une vallée perdue qu'on appelle d'Acon.
Et c'est comme ça que moi, jeune journaliste, non picarde, mais heureuse d'avoir découvert La Chaussée-Tirancourt, j'ai le souvenir d'un petit coin aimé, un petit coin d'amour. »Juliette THORAL
Ancienne journaliste au Courrier-Picard