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JUMELAGE AVEC NICOLINT |
En 1990, sur l’initiative d’une amiénoise, Madame Florence ROTTER, la commune de La Chaussée-Tirancourt parraine un village de Roumanie qui devait être rayé de la carte suite à la planification élaborée par le dictateur CEAUSESCU. En effet, ce dernier avait prévu de supprimer près de 8000 villages. Les villageois devaient être regroupés dans des gros bourgs. Devant l’émotion provoquée, de nombreuses personnes se sont élevées. Nicolint était un de ces villages condamnés. Heureusement, la chute de CEAUCESCU a mis fin à ce projet.
Quand la Roumanie ouvre ses portes, le spectacle est désolant : partout de la misère ! Alors, un élan de solidarité se lève partout en France et en Picardie. Les organisations humanitaires envoient des convois.
Du canton de Picquigny partiront plusieurs convois. Gérard LACORDE, de Talmas et le Lion’s club de Doullens s’associeront à ces convois, ainsi qu’un patron d’ambulances d’Amiens, Monsieur Fanel OPRÉA. Celui-ci, roumain de naissance a tout fait pour aider son pays d’origine. Avec lui plusieurs réunions et repas eurent lieu à la salle des fêtes. |
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À La Chaussée-Tirancourt, une collecte de vêtements, de médicaments et d’aliments a lieu. Une quête rapporte près de 5000 F. Lors d’un convoi, en mai 1991, en Roumanie, La Commune de La Chaussée-Tirancourt fut représentée par un conseiller municipal, Monsieur Jean FERTEL.
À son retour de Roumanie, Jean FERTEL a raconté ses souvenirs au Conseil Municipal. Jean et Fanel étaient partis le 3 mai en compagnie de Gérard LACORDE et Florence ROTTER. Avec l’argent de la collecte, le conseil municipal avait acheté 400 kilos de graine de luzerne. Dans le camion, il y avait également des médicaments, des vêtements, de la nourriture et des chaussures. Malgré le mauvais été des routes, le voyage s’est bien passé. Le Maire de Nicolint n’a pu retenir ses larmes à l’arrivée du camion.
Voici quelques vues de Nicolint, village roumain proche de la Yougoslavie, au sud de Timisoara :
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