LES  AUTRES  POILUS  DE  14/18
 
Maurice VITAUX, 110ème R.I., 3ème Zouaves.
« Souvenir d’un soldat qui pense à vous » 31/12/1914

LONGCHAMP Gustave :

Il est né à Albert le 7 décembre 1883 et décédé à La Chaussée-Tirancourt le 21 octobre 1924.

MAQUET Albert :

Il est né à La Chaussée-Tirancourt le 4 décembre 1882.

GAVOIS Albert :

Il est né à La Chaussée-Tirancourt le 9/9/1883 et décédé à Bônes (Algérie) le 8/12/1963.
Son frère Charles trouva la mort le 30/11/1917 en Flandre Occidentale, il était matelot fusilier et avait 20 ans.

BEAUVAL Louis :

Il est né le 17 décembre 1893 à La Chaussée-Tirancourt.

LECLERC Jules :

Il est né à Paris le 11 septembre 1896. Il a vécu sa jeunesse à Saint Pol sur Ternoise (Pas de Calais), puis a travaillé dans les mines et a été mobilisé en 1915. Il a fait le "Chemin des Dames" au 48° Bataillon de chasseurs à pieds.

Il tenait le café épicerie charcuterie sur la place du village. Avec l’aide de son épouse, il organisait chaque année un banquet des Anciens Combattants de la première guerre.

Lieutenant des pompiers, il eut une attitude très courageuse le 1er septembre 1944 lors de l’incendie de la ferme de M. RIFFLART.

Il est décédé le 27 juin 1956. Son fils Jean, demeure toujours à La Chaussée-Tirancourt.

VASSEUR Charles :

Il est né à La Chaussée-Tirancourt le 9 octobre 1892.
Il a participé aux combats de Maurupt-le-Montoy dans la Marne, le 14 septembre 1914. Il était à côté d’Henry HORVILLE quand ce dernier fut touché mortellement à la tête.
Cultivateur à La Chaussée, il mourut tragiquement le 1er septembre 1944 à Sainte-Austreberthe, dans le Pas-de-Calais, emmené de force par les Allemands avec ses chevaux et sa charrette. Son nom figure sur le monument aux morts.

CARON André :

Il est né à la Chaussée-Tirancourt le 20 novembre 1885 et décédé le 9 octobre 1954. Il habitait Rue de la Fontinette.

FERTEL Albert :

Il est né à La Chaussée-Tirancourt le 18 octobre 1891.
Pendant la guerre de 1914/1918, alors qu’il était en garnison à Abbeville, il vint à passer dans notre village où il fut reconnu par son jeune fils Raymond qui s’en souvient encore.
Albert FERTEL trouva la mort lors du bombardement du 20 mai 1940.
Le 29/01/1947, il reçut la mention : « Mort pour la France ».
Sa femme Geneviève fut internée à Ravensbrück en 1944, dénoncée aux Allemands pour avoir sauvé un aviateur anglais qu’elle avait aidé, avec ses fils à faire passer en Espagne.

DUCROTOY Marie Georges Julius :

Il est né le 7 juin 1870, à La Chaussée-Tirancourt où il exerce la profession de cultivateur. Il fait partie de la classe 1890.
Il a accompli 3 périodes d’exercices en 1897, 1900 et 1906.
Il est rappelé le 2 août 1914, il a alors 44 ans ! Il intègre alors le 12ème R.I.T.
Il retrouvera la vie civile le 16 juillet 1917. Il est titulaire de la carte du combattant.
Il a obtenu la Croix du Combattant, la médaille commémorative de la Grande Guerre, et la médaille interalliée dite «Médaille de la Victoire».
Remarque : Son fils Pierre sera garde de la commune.
 
Georges DUCROTOY pendant la guerre, dans l’est de la France.
 
Georges DUCROTOY, le 27 juillet 1915
 
30 juillet 1916 - Georges DUCROTOY avec ses copains de compagnie : « Les amis réunis de Petite Synthe »
Georges DUCROTOY, en haut, à gauche parmi ses camarades :
BESANÇON ; HANNOCQUE ; PINEAU ; POTIER ; BRANGIER ; CARON ; BOYELDIEU ; LAMBIN ; MASSE ; BRANCOURT ; HUPPE ; POLO ; LEUILIER ; ROUY.
 

A la fin de sa vie, en août 1955.
Georges DUCROTOY décédera le 11 septembre 1956.

BLANDIN Léon Domitille :

Il est né le 13 octobre 1883 à Saint-Pierre à Gouy. Il est de la classe 1903. En 1911, il demande une dispense pour une période de 23 jours qu’il doit effectuer à Amiens, au titre de soutien de famille. Il est incorporé le 16 novembre 1914 au 72ème Régiment d’Infanterie.
Le 8 octobre 1916, il est blessé à Bouchavesne, dans la Somme, pour la quatrième fois. Il est libéré le 12 février 1917.
Le 30 janvier 1920, Léon reçoit la médaille de la Victoire du 72ème Régiment d’Infanterie. Le 1er décembre 1928, c’est la médaille militaire qui lui est fort justement octroyée.
Pendant de nombreuses années, Léon fut le porte-drapeau des Anciens Combattants de La Chaussée-Tirancourt ; il était en outre titulaire de la carte du combattant. Léon décède le 30 décembre 1958.

BLANDIN Domitille
pendant la guerre.

Au cours de ses obsèques qui eurent lieu le 2 janvier 1959, M. MOINE, Président des Anciens Combattants de La Chaussée-Tirancourt, lui rendit un vibrant hommage :
Madame, Mesdames, Messieurs, mes chers camarades,
L’un des nôtres vient de nous quitter !
Il a rejoint l’Elysée des braves où tous nos frères d’armes de 1914 jusqu’à ce jour, l’ont devancé.
Il est juste que celui qui tombe au combat soit auréolé de gloire !
Devant cette gloire, nous, les anciens combattants, nous nous inclinons bien bas, très respectueusement. Mais nous savons reconnaître que celui qui est sorti de la fournaise, qui meurt parmi nous, au moment où il pensait pouvoir jouir d’un peu de repos, et bien dis-je, celui ci a aussi bien mérité de la Patrie comme notre regretté porte-drapeau, et bon camarade, Léon BLANDIN de notre association.
Léon BLANDIN est né le 13 octobre 1883 à Saint-Pierre à Gouy. Il fut incorporé le 16 novembre 1914 au 72ème Régiment d’Infanterie.
Rentré dans ses foyers le 12 février 1917, il fut notre ancien.
Il y a 55 ans, tu fis tes premières armes sous la fière tenue et discipline de l’infanterie, régiment d’élite où il fallait avoir du cœur. Pour nous, il a été un de ceux de la Grande Guerre.
Le 2 août 1914 te trouve au 1er rang pour combattre l’ennemi, et, pendant ce temps de privations et de misères on te trouve sur tous les fronts où tu fis courageusement ton devoir, sur cette terre de France, tu as laissé de ton sang, où tu fus blessé héroïquement et cité: «BLANDIN Léon, soldat du plus haut courage le 8 octobre 1916, à Bouchavesne sous un bombardement d’une extrême violence a, à plusieurs reprises dégagé ses camarades ensevelis, a reçu le 7 octobre 1916, sa quatrième blessure en portant secours à son capitaine, mortellement blessé», ce qui lui a valu la médaille militaire et la réforme provisoire pour sa blessure.
Comme militaire et comme civil, ton patriotisme ne fut jamais en défaut. Tous tes camarades sans exception nous avons su reconnaître très justement ta bonne et franche camaraderie, un homme d’une honnêteté exemplaire et d’un dévouement absolu. Toutefois, j’ajouterai que pendant de nombreuses années, il assura la lourde charge de porte–drapeau.
C’est le seul état pompeux de ses services que je ferai à lui seul; il suffit à tous les anciens combattants qui ont compris avec ces quelques mots, car, en leurs cœurs, ils lui rendent un juste hommage de frères d’armes.
Mon cher Léon, tous ceux qui t’ont connu, tous ceux qui t’ont aimé, par ma voix te disent merci pour ce que tu as fait pour l'association.
Mon cher Léon, dors en paix parmi les braves.
Au nom de tous tes camarades, je veux présenter à ta chère épouse ainsi qu’à toute ta famille qui te pleure, nos biens fraternelles condoléances, et, les assurer de notre profonde sympathie.
Vendredi 2 janvier 1959        Le président
                                         M. MOINE
Domitille BLANDIN, porte drapeau

CHOQUET Léon :

Il est né le 12 février 1886 à La Chaussée-Tirancourt et décédé le 6 juillet 1959.

LEROY Emile :

Il est né à La Chaussée, le 10 avril 1881.
Il fut garde champêtre quelque temps avant la guerre.
Au cours de la guerre , il fut médaillé et reçut la croix de guerre 1914/1918.
Il mourut le 28 septembre 1968.

DUFRENOY Clotaire :

Le 10 janvier 1961, Max LEJEUNE, Secrétaire d’Etat aux Armées remet la légion d’honneur à Clotaire DUFRENOY, habitant Rue de la Carrière à La Chaussée-Tirancourt.
Tour à tour, M. BONDOIS, Maire de la commune, M. MOINE, Président des Anciens Combattants et Max LEJEUNE firent l’éloge de ce vaillant poilu de 1914.
M. BONDOIS souligna le courage et la vaillance dont il fit preuve pendant la grande guerre qui lui valent cette distinction qui vient s’ajouter aux autres.
«Bon citoyen, bon soldat, conseiller municipal avisé et dévoué, Clotaire DUFRENOY doit servir d’exemple et doit être un encouragement pour ceux qui doutent» déclara M. BONDOIS.
M. MOINE adressa ses félicitations à son camarade dont il retraça brièvement la carrière au front où il servit comme caporal clairon au 124ème R.I. Il y fut gazé et blessé 3 fois. Il évoqua les combats de Verdun et de la Marne où s’illustra le glorieux poilu à qui il déclara :
«La distinction dont vous faites l’objet est en effet la juste récompense des services aussi éclatants que nombreux que vous avez rendus à la Patrie. C’est le prix d’une vie de dévouement et de sacrifices et vos incontestables mérites ne pouvaient recevoir que la noble décoration réservée aux hommes de cœur dont vous venez grossir la glorieuse phalange».

Max LEJEUNE le décora également de la médaille de la Marne et de la médaille de Verdun.

Il dit tout le plaisir qu’il ressentait à présider cette manifestation.

Il évoqua ensuite « les grands sacrifices consentis par les poilus de 14/18 qui constituaient une valeureuse génération forgée par la IIIème République » et souhaita « qu’avec de tels exemples de bravoure, la France puisse retrouver l’énergie pour une victoire grâce à laquelle ses enfants vivront dans la paix et le bonheur ».

Max LEJEUNE remet la Légion d’Honneur à Clotaire DUFRENOY, en présence de M. Pierre BONDOIS, maire.
Précédé de la fanfare, un cortège se forma pour se rendre au monument aux morts où Clotaire DUFRENOY fleurit la stèle après qu’une minute de silence eut été observée à la mémoire des victimes des guerres.
Un vin d’honneur fut servi au café de la Place.
Je me rappelle qu’après cette cérémonie, Max LEJEUNE, Clotaire DUFRENOY et sa femme, mon père et moi, enfant, fûmes invités à boire le champagne chez Mme LARAT, directrice d’école en retraite qui habitait à l’angle de la Grande Rue et de la Rue de Belloy (en 1999, c’est la maison de M. LEMAIRE).
Clotaire DUFRENOY décédera le 3 janvier 1969 ; sur son acte de décès, il est noté: médaillé militaire, décoré de la Croix de Guerre 1914/1918, Chevalier de la Légion d’Honneur.
Clotaire était né à Fourdrinoy le 16 juin 1896.

DETRE Rémi :

Il est né à Beauval, le 1er octobre 1897.
Il participa à la fin de la guerre.
Il avait un atelier d’ébénisterie dans le village, Grande Rue.
Il fut pendant plusieurs années le Président des Anciens Combattants de 1914/1918.
Il mourut le 6 juillet 1978.

POULIN Robert :

Il est né à Saint-Ouen, dans la Somme, le 9 octobre 1887. Au cours de la première guerre mondiale, il est blessé à la jambe. Retraité, il s’installe à La Chaussée-Tirancourt, où il décéda le 30 juillet 1979. Il habitait au n° 16 Rue Jean Catelas.

LEGRAND Maurice :

Il est né le 30 décembre 1896, jeune appelé de la classe 1916, il participa au conflit. Il fit sa carrière ensuite dans les ministères à Paris. Il épousa une jeune fille de La Chaussée-Tirancourt, Madeleine BELLART. Il habita définitivement la commune lors de sa retraite. Il décéda le 12 décembre 1983.

TAUPIN Adrien :

Il est né le 8 décembre 1891 à Fescamps, près de Montdidier.
Il a à peine fini son service militaire qu’il est mobilisé pour la guerre. Il se marie le 28 février 1917 à La Chaussée-e-Tirancourt avec Charlotte Gricourt; il est alors soldat au convoi du service automobile, numéro 244.
Adrien est décédé en 1979.

NIQUET Adrien :

Il est né à Saisseval, le 3 Mars 1897. Il travailla un moment à la commune en temps que cantonnier.
Il fut longtemps le porte drapeaux des Anciens Combattants du village.
Il décéda le 1er Juin 1971. Il habitait au n° 29 Rue Jean Catelas.

MOINE Maurice :

M. MOINE Maurice était né à Tours (Indre-et-Loire), le 2 juillet 1891.
Il fit son service militaire au Maroc, en 1911, puis fut mobilisé en 1914 où il a fait la retraite de Belgique.

Il a combattu aux Dardanelles puis à Verdun avec le 4ème Zouaves où il fut blessé, son régiment étant décimé.
Il fit également la bataille du Chemin des Dames (Craonne) et l’offensive de la Somme.
Il était décoré de la Croix de Guerre et de la Médaille militaire et de nombreuses autres médailles.

M. MOINE est décédé le 19 septembre 1980 ; son fils Marcel habite encore dans la maison familiale, située à l’angle de la Rue à l’Avoine et du Sentier de Tirancourt, qui était auparavant l’école des filles.

MAINCENT Georges :

Il est né à Ducey dans la Manche le 28 février 1895.

Sa conduite courageuse pendant la première guerre mondiale lui valut de recevoir la Légion d’Honneur en Août 1982 des mains du Général de Colnet, président départemental du Souvenir Français.

Georges MAINCENT fit la guerre en temps que fantassin.

« Il se battit dans des conditions inhumaines pour défendre nos liberté et notre pays » dira le général.

Il fut blessé deux fois au combat.
Il habitait au n° 30 Rue de Belloy.
Il est décédé le 12 novembre 1984.

 

Georges MAINCENT, le jour de la remise de la Légion d’Honneur en 1982

LEGOUEIX Robert :

Il est né le 16 novembre 1897 à Paris.
Il est incorporé en juillet 1916 au 29ème Régiment d’artillerie de campagne à Lorient dans le Morbihan où il suit le peloton des élèves sous-officiers.
En février 1917, c’est le départ pour le front, dans l’Aisne, où il participe comme brigadier, agent de liaison, avec une équipe d’observation en contact avec l’infanterie, à la grande offensive du 16 avril 1917, côte 108, à Berry-au-Bac, où l’on compta de nombreuses pertes.
En juillet 1917, il participe à une autre offensive, côte du Poivre.
Le 20 août 1917, il se trouve dans la grande offensive sur VERDUN, devant DOUAUMONT, comme observateur en liaison avec l’Infanterie, où les troupes françaises ont franchi de nombreuses lignes ennemies dans la matinée de l’attaque.
L‘après-midi, observant les positions allemandes avec ses jumelles, il contribue à faire briser une contre attaque qui se préparait avec une formation d'artillerie, sur une crête par un coup de téléphone donné par son téléphoniste, THEROUDE Marcel, maître pointeur, même régiment et même batterie.
Peu de temps après, un obus de moyen calibre a éclaté sur l’entrée de la sape, dans les lignes avancées prises le matin.
Par l’explosion, le brigadier LEGOUEIX est enterré dans des matériaux divers qui constituaient l’entrée de cet abri.
Grièvement blessé à la tête, le corps en sang, les vêtements arrachés, il reste 20 heures dans le coma. Il revient à lui dans l’ambulance de Verdun où il est transporté par deux prisonniers allemands.
C’est le maître-pointeur THEROUDE qui avait été également projeté, au fond de la sape, sans blessures qui a dégagé Robert Legoueix coincé dans cet enchevêtrement de rondins et de sacs de terre. Il lui a donné les premiers soins avant l’arrivée des secours dans la nuit.
Le 26 août, Robert Legoueix devient Maréchal des Logis.
Après être resté 8 jours à l’hôpital de Verdun, il est transféré dans un hôpital de Paris, Rue de la Jonquière, dans le XVIII°, où il reste 3 mois.
Il est ensuite mis en convalescence un mois à la campagne puis revient un mois aux Invalides à Paris.
Son état de santé ne lui permettant pas de repartir au front, il est hospitalisé à nouveau, à l’hôpital Buffon, Boulevard Pasteur, à Paris XV°, jusqu’à la mi-juin.
Il est ensuite envoyé dans un hôpital du Pecq, en Seine-et-Oise.
Enfin, il rejoint Vannes, début juillet 1918, où il retrouve les soldats récupérés au 35° R.A.C.
Le 9 novembre 1918, il retourne au front. Le 10, il est dans un dépôt d’habillement en Seine-et-Oise où il doit prendre le train le 11 à 13 heures. L’Armistice ayant été signé à 11 heures, le brigadier Legoueix restera deux mois à cet endroit.
Fin décembre 1918, il part au 275ème Régiment d’Artillerie Coloniale. Au début de janvier 1919, étant en service commandé, il fait une grave chute de cheval, est blessé assez profondément à l’arcade sourcilière droite, étant tombé sur de la terre gelée. Evacué sans connaissance à l’hôpital de Saint Avold, en Lorraine, il y reste un mois puis part un mois en convalescence.
A partir de cette date, il repart faire l’occupation en Allemagne, au 106ème R.A.L. à Sarrelouis.
Il est démobilisé en septembre 1919, il était alors revenu à Versailles.
Le courage de Robert LEGOUEIX lui a permis d’obtenir plusieurs médailles dont la croix de guerre avec palmes et la médaille de Verdun.
Le dernier poilu de 1914/1918 de La Chaussée-Tirancourt décéda le 19 septembre 1986, en son domicile, 3 Route de Belloy.

de FRANCQUEVILLE Henry :

Né à Amiens le 19/09/1898. Pendant la première guerre mondiale, il est incorporé du 24/10/1917 au 25/03/1920. Jeune caporal, il est blessé au cours des combats et reçoit la croix de guerre avec 2 citations.

Maire de la commune de 1941 à 1944, il trouve la mort le 1er septembre 1944, lors de la Libération de La Chaussée-Tirancourt. Capitaine de réserve en 1938, il est titulaire de la Légion d’Honneur.

VERSELIPPE Charles :

Capitaine, originaire de Flixecourt. Officier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 1914 / 1918, T.O.E. et 1939 / 1945.

Pendant la seconde guerre mondiale il est chef de la Résistance locale. Il habitait Rue de la Cour au Bois.

C’est François MITTERRAND alors Ministre des Armées qui lui remit, à Paris, le 7 mars 1948, les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur.

A cette cérémonie, assistait également M. MOINE.

 

 

Photo Collection Marcel MOINE