Le
patrimoine religieux de |
Auteurs
: André SEHET - Sylviane SCHWAL
Que l’on soit croyant ou non, le patrimoine religieux d’un village est la propriété de tous.
Parmi les personnes qui ont souscrit à cet ouvrage, la plupart ne sont pas pratiquants et pourtant ils aiment leur église.
Pour certains c’est comme le phare du marin. Ils s’identifient à leur clocher au point de s’ennuyer quand ils ne le voient plus !
Combien de soldats de la grande guerre écrivaient : « Quand reverrai-je mon cher clocher ? ».
De nombreuses expressions de la vie courante font référence à ce mot : on parle de « querelle de clocher », d’ « esprit de clocher » …
Que l’on touche à une église et c’est tout un quartier qui s’émeut, qui s’oppose ! Souvenez-vous des réactions de lecteurs, suite à un article du 18 février 2013 intitulé : « La Mairie d’Abbeville rase une église du 19ème ».
« Je le savais, dit un monsieur, c’était effectivement prévu. Cette église n’était pas classée, et un certain nombre d’églises sont vouées à disparaître. Je ne suis ni croyant, ni chrétien et pourtant je regrette à chaque fois ces destructions d’édifices qui font partie de la culture de notre pays. »
Un autre écrit : « Je ne suis pas catholique mais agnostique et pourtant en tant qu’ historien et amoureux du patrimoine, je ne peux qu’éprouver une sensation de malaise en apprenant que l’église Saint-Jacques va être rasée d’ici trois mois. »
Et comme le dit Gabriel AUDISIO dans son livre « Les Français d’hier » :
« Le Christianisme, et plus particulièrement le catholicisme, a imprégné de sa marque, pendant des siècles, l’espace, les paysages et les monuments. Il est impossible, aujourd’hui, de comprendre « Les Français d’hier » si l’on ignore ou si l’on reste étranger à ce qui a constitué le substrat culturel de la société. »
C’est pour cette raison que les villageois, pratiquants ou non, sont dans leur immense majorité, très proches de leurs édifices religieux. Autrefois, les paysans se signaient en passant devant une croix ou un calvaire. C’était une marque de respect.
En 1937, quand notre magnifique clocher en pierres ajourées a été démoli pour des raisons de sécurité, une grande partie de notre village n’a pas compris la décision du conseil municipal de l’époque ! Quel désastre ! Un article du journal a titré : « Honte à ceux qui ont commis un tel crime ! », d’autant que la dépense aurait été moins grande en le réparant.
Hélas pour les générations suivantes !André SEHET
Maire honoraire de La Chaussée-Tirancourt
Président des « Racines Calcéennes »Parution : novembre 2016
Encore en vente au prix de 15 euros (21 euros avec les frais de port pour un envoi en France métropolitaine)
Commandes auprès de M. André SEHET - 4 rue de la Fontinette – 80310 La Chaussée-Tirancourt
Règlement à l'ordre des « Racines Calcéennes ».
La promotion du livre
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Article
du Courrier Picard du 20 septembre 2016 |
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Article
du Courrier Picard du 18 novembre 2016 |
La séance de dédicaces
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La mairie de La Chaussée-Tirancourt le lundi 28 novembre 2016 |
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