PHOTOS  COLLECTION BERTA - VINCHENEUX
Le patronyme VINCHENEUX est apparu, à La Chaussée-Tirancourt, pour la première fois, en août 1651, à l’occasion du baptême de Françoise VINCHENEUX.
On trouve différentes orthographes du nom : VINCENAUX ; VINCENEUX ; VINCHENU.
Pendant plusieurs siècles, la famille résida à La Chaussée-Tirancourt.

Arbre généalogique de la famille VINCHENEUX

Clodomir VINCHENEUX

Né le 19 octobre 1850. C’est le père de Clément VINCHENEUX. On le voit en tenue militaire.

Photographie A. Grossin, 33 Boulevard du Temple à Paris.

Collection Roger BERTA

Raymond VINCHENEUX et sa femme Malvina

Amélie, Malvina, Léonie NOBLESSE 1880 - 1955
Raymond, Stéphane VINCHENEUX  1875 - 1960

Collection Roger BERTA
Germaine VINCHENEUX

Elle est debout à côté d’une autre jeune fille.
Au verso de la photo : « Un gros baiser de votre petite fille qui vous aime Germaine Vincheneux ».

Collection Roger BERTA
 
Mariage Germaine VINCHENEUX
Philibert DELIENS avec Germaine VINCHENEUX
Le 18 octobre 1930 se sont mariés :
Philibert DELIENS, marchand de bestiaux né à Fourdrinoy le 9 juin 1901
avec Germaine VINCHENEUX , née à Belloy sur Somme, le 10 février 1904,
fille de Nestor VINCHENEUX et de Hélène SAGUIEZ.
Le témoin de Germaine est Raymond VINCHENEUX, son oncle. Le maire de La Chaussée-Tirancourt est Léopold BOUCHER. Philibert et Germaine habitaient sentier de Tirancourt. Philibert décédera accidentellement le 2 juillet 1968. Germaine est décédée en 1992. Tous deux reposent dans le nouveau cimetière.
Collection Roger BERTA

Clément, dit « Eugène » VINCHENEUX (1874 - 1949)

Clément, pendant son service militaire en 1894 à Verdun
Photographe A. Girardot
1 rue des Augustins Verdun Meuse « Grande Photographie Verdunoise »

Collection Roger BERTA

La famille de Clément, pendant la guerre 14/18 :

Photo envoyée à Clément VINCHENEUX, lors de sa mobilisation en 1914, avec un mot gentil au verso :
Ta femme qui t’aime de tout cœur…signé Hélène

De gauche à droite : VINCHENEUX Hélène (1882 – 1933), VINCHENEUX Alice (1904 - 1927), VINCHENEUX Marthe (1902 - 1918)

La fillette devant : DEGREMONT VINCHENEUX Jeanne (1909 - 2000)
Collection Roger BERTA

La ferme d'Eugène Clément VINCHENEUX

Photo prise dans la cour d’Eugène Clément VINCHENEUX, à l’occasion d’un événement familial.
Collection Roger BERTA

En famille :

De gauche à droite : Léopold BRETON (que l'on voit également au volant de sa voiture), Hélène VINCHENEUX, Clément VINCHENEUX, Marthe VINCHENEUX (la maman de Monsieur BERTA Roger, "Rescousserie" 46 230 Lalbenque)

Collection Roger BERTA

Alice VINCHENEUX

Fille d’Eugène VINCHENEUX et d'Hélène VICART, elle est née le 4 août 1904. Elle s'est mariée le 26 juillet 1926. Elle est décédée le 26 février 1927.
Collection Roger BERTA

Marthe VINCHENEUX

Le voile de Marthe (1902 - 1918) a pris feu pendant sa communion solennelle. Elle décéda des suites de ses brûlures. Deux ans plus tard, le couple eut une autre fille qu’ils appelèrent Marthe (C’est la maman de M. Roger BERTA)
Marthe a écrit à son papa pendant la guerre.
Collection Roger BERTA

Le décès de Marthe.

Quelques jours avant la fin de la guerre de 1914 1918, Marthe décède. Elle a 16 ans. Son père est encore au front.
A l’occasion de ses obsèques, Mademoiselle CAUMONT, l’institutrice de La Chaussée-Tirancourt , rend un vibrant hommage à celle qui fut son élève.
Ma chère Marthe
Mes chers amis,
C’est l’accomplissement d’un bien pénible devoir qui nous réunit tous auprès de cette tombe trop tôt ouverte.
Puissent mes humbles paroles, apporter une consolation à ton père, à ta mère, à tes jeunes sœurs, à tous les tiens, à tous ceux qui comme moi, ont su apprécier ta franche gaieté et ta belle vaillance.
Quand sonnèrent les humbles heures de la mobilisation générale, quand ton père dut avec les autres, partir pour accomplir le plus grand, le plus noble des devoirs : la défense de la France alors menacée, tu restas près de ta mère, qui, grâce à toi, à ta robuste santé, à ta gaieté communicative trouva le courage de continuer la lourde tâche : la conduite d’une maison de culture, privée de son chef.
Oui, Marthe, nous pouvons tous le reconnaître ; pendant que ton père était soldat, tu as su être une femme, une femme solide, courageuse et vaillante, et tu n’avais alors que treize ans.
Tu venais de quitter les bancs de l’école où, par tes espiègleries, tu égayais tes compagnes, tu faisais aussi sourire ta maîtresse qui t’aimait bien.
Tu as su comprendre tout de suite ton rôle de fille aînée. Avec ta sœur Alice, entraînée par ton exemple, vous fûtes pour votre pauvre mère de précieuses auxiliaires.
Votre père qui était là-bas, savait qu’au foyer, ses enfants essayaient de le remplacer ; aussi était il heureux, O combien, de leur envoyer en récompense, de gentils souvenirs du Front.
Pourquoi faut-il qu’à l’heure où, nos soldats vaillants, chassent l’ennemi du sol de notre France, à l’heure où chacun voit en frémissant s’approcher à grands pas la Paix bénie, la Paix conquise par nos armes victorieuses, à l’heure où ta famille attend le retour définitif du père parti depuis quatre longues années, pourquoi faut-il qu’une sombre maladie vienne faucher brutalement ta belle jeunesse ?
A cette question douloureuse, nous ne savons que répondre. O Marthe, nous nous inclinons devant la volonté de Dieu, maître de nos destinées. Il me reste à souhaiter à tes parents chéris tout le courage nécessaire pour supporter cette lourde épreuve .
Du courage, ils en auront, il le faut, Marthe ne nous en as-tu donné l’exemple jusqu’à tes derniers moments ?
Du courage nous en aurons tous pour supporter les épreuves de l’avenir, pour continuer le travail entrepris.
La France a besoin du courage de nos soldats. C’est le courage de nos Enfants qui nous a sauvés, c’est le courage de nos femmes et de nos filles qui a maintenu la prospérité de nos maisons, c’est notre courage à tous qui relèvera notre malheureux pays affaibli par cette terrible guerre.
Sur les bords de cette tombe trop tôt ouverte, je t’adresse Marthe, au nom de tes compagnes, au nom de tes amis, un suprême adieu.
Puissent ces humbles paroles apporter une consolation à tes parents éplorés, ce que je viens de dire est un témoignage de l’estime et de l’affection que tous nous avions pour toi.
Adieu Marthe
Adieu
La Chaussée-Tirancourt, ce 7 novembre 1918.

Marthe repose dans le cimetière de La Chaussée-Tirancourt

 
D'autres photos de la collection BERTA VINCHENEUX se trouvent dans la rubrique « Agriculture au 20ème siècle à La Chaussée-Tirancourt »