LES  PREMIÈRES  COURSES  DE  PIERRE  PARDOËN

Lors de la première course qu’il a faite, il a chuté en compagnie d’une quarantaine de coureurs. Malgré tout, il finit la course et à l’avant. À cause de la chute, il n’avait plus de direction, les billes étant tombées de la fourche. Il finit néanmoins 8ème dans ce critérium des jeunes.
Après, il a continué : « On est parti, on est parti ! ». Néanmoins, il gardait des séquelles de cette chute, souffrant du genou, qui, au bout de 50, 60 km, gonflait. Sur les conseils de Guy WASHENER, coureur semi-professionnel à l’ASC, il consulta M. Lamory, de Bonneville, qui lui remit son genou d’aplomb. Huit jours après, il gagna sa première course.
La première année, il courait en FSGT, au sein du club « la Pédale Travailliste Amiénoise ». Sur les conseils d’amis, afin de progresser, il passa à la FFC et gagna quelques courses.

Deuxième à partir de la gauche, Pierre PARDOËN,
avec ses équipiers de l'Olympique Amiénois.
Photo Courrier Picard

À 18 ans, il signe une licence amateur dans un club de la capitale picarde : l’Olympique Amiénois. Pendant toute carrière, il sera fidèle à ce petit club familial. Pierre est un athlète qui mesure 1,79 m. et pèse 75 kg. Il court dans l’équipe ARLIGUIE dont le dépositaire est situé Rue Jules Barni.
De 1948 à 1952, Pierre remporte de nombreuses courses dans la Somme et dans le Nord de la France.

À l’occasion du Tour de l’Oise, en 1952, il est confronté à des coureurs professionnels avec qui il rivalisera. Malgré leur supériorité, il tentera crânement sa chance et s’adjugera la première étape, terminant 3ème au classement général final. En 1952, il participe aux championnats de France militaire (2ème) et également au Tour de France amateur où il se fera remarquer.

Grand Prix d’Albert, amateur en 1951.
Collection Pierre PARDOËN
 
Grand Prix de Saint-Pierre à Amiens.
Retour après crevaison. Pierrot chasse. Derrière lui, la Tour Perret en construction.
Collection Pierre PARDOËN

Prix Hartley Pons (fabricant de pneus à Amiens) : Pierre a gagné cette année là. On peut reconnaître VOITIER, GUERBETTE, HAZEBROOK, DAUDANE, CARPENTIER, de Molliens-Dreuil. L’année précédente, Pierrot avait terminé deuxième, alors que pour toutes les personnes présentes, il avait gagné d’un boyau. Les supporters avaient fait du scandale mais Pierrot les avait calmés, en leur disant que l’an prochain il gagnerait nettement… ce qu’il fit !

À l’époque, il n’y avait pas de photo finish, c’était un commissaire qui jugeait à vue...
Collection Pierre PARDOËN
 
En 1951, prix de la ville de Tricot, course qu’il a gagnée.
Collection Pierre PARDOËN
 
Course à Rosières en Santerre, avec QUENEHEN
Collection Pierre PARDOËN
 
Course amateur, dans le Nord, avec POIRET et à côté, un cousin à Pierre qui courait chez Thérot : WASHENER
Collection Pierre PARDOËN