DISCOURS
DE MONSIEUR PHILIPPE FRANCOIS, MAIRE DE LA CHAUSSÉE - TIRANCOURT |
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Monsieur
le Conseiller Général de la Somme, Conseiller Général
du Canton de Picquigny, |
Monsieur André SEHET, Cher Dédé,
Tout d'abord,
je commencerai mon propos par excuser les personnalités suivantes qui
ne peuvent être présentes aujourd'hui pour différentes
raisons mais qui se sont manifestées par l'envoi de messages sympathiques
et chaleureux. II s'agit de :
Monsieur Fernand DEMILLY, Sénateur de la Somme,
Monsieur Jean-Claude DESSEIN, Monsieur Roger VRAND, Madame Edith DUPORT,
Monsieur le Docteur Jean-Luc BONTE, Monsieur Daniel PATTE,
Monsieur Pierre TOURNEUR, Madame Dominique FRANCOMME, Monsieur Jean-Paul GRUMETZ,
Monsieur Max LUCAS, Madame Danielle JANOD, Monsieur Daniel BURRIEZ, Notre
ami LOULOU, Monsieur Jacques ESTIENNE, Monsieur Lysian MOUQUET, Monsieur Francis
BINET, Monsieur Jean-Etienne GUERINI,
Notre rencontre
de ce jour marque une étape importante dans la vie de nous tous puisque
c'est aujourd'hui que tes collègues, tes amis, ont tenu à te
rendre hommage, Dédé, toi qui, dans quelques jours, va cesser
tes fonctions professionnelles pour prendre un repos bien mérité.
Cet événement est le moment pour tenter de faire un bilan, ou
tout au moins une rétrospective de ces années dévouées
au service de l'éducation de nos enfants.
Dédé est donc né le 7 juillet 1948, à Picquigny.
La maison de famille, rue du marais à La Chaussée ayant été
complètement détruite lors du bombardement de la commune le
20 mai 1940, tu deviens calcéen à la fin de la reconstruction,
en janvier 1949.
Tu franchis, pour la première fois, les portes de l'école communale,
le 1er octobre 1953, pour rentrer à la grande
section maternelle avec Madame Découture.
En 1954, c'est le cours préparatoire avec Madame Tondriaux et Monsieur
Théry, le samedi après-midi pendant que les filles font de la
couture.
En 1956, tu rejoins Monsieur Candas, il a là un élève
qui pose bien des soucis non seulement à son instituteur mais aussi
à ses parents ; en effet tu es souvent absent pour cause de maladie
: les crises d'asthme dont tu souffres t'obligent à faire de longs
séjours en cure à La Bourboule et Villars de Lans d'où
tu reviens même avec une pleurésie. II est donc fréquent
de te voir à l'école seulement 2 jours par semaine.
Petit, tu côtoies et tu aimes déjà le contact avec les
anciens. Avec Adrien et Charlotte Taupin, Roland Choquet, Alexandre Leroy,
Thérèse et Fernand Quatrelive, pour n'en citer que quelques
uns, tu apprends l'histoire de notre village, tu apprends à parler
Picard, à jouer aux cartes. Tout t'intéresse : de la collection
de timbres à la pêche, sans oublier le ballon au poing.
1960 arrive et te voila au collège de Domart et son internat, où
tu connais comme directeurs successifs Monsieur Isaërt puis Monsieur
Féglin. Ce fut une période assez difficile, en effet tu n'étais
plus dans le cocon familial, ton frère Jean étant lui même
parti au service militaire en Algérie. Avec Monsieur Isaërt qui
est un homme très sévère, tu reviens à La Chaussée
une fois par mois, et encore s'il n'y a pas eu de problèmes. Avec l'arrivée
de Monsieur Féglin et son humanisme, les choses s'arrangent, tu reviens
maintenant chez tes parents, tous les samedi et dimanche.
Néanmoins et malgré ces difficultés, tu obtiens ton BEPC
en 1964 et termine ton cycle secondaire au nouveau collège d'Ailly
sur Somme où tu retrouves une connaissance de ta maman, Monsieur Coupé.
C'est aussi là que tu rencontres Francis Gourguechon qui devient ton
ami, ton complice même, et que tu ne quitteras plus jusqu'à l'École
Normale.
C'est donc en 1966 que tu rentres à l'École Normale pour devenir
instituteur. Tu y rencontres là des personnes qui vont être déterminantes
dans ta vie. En effet, ton directeur, Monsieur Dufétel, tes professeurs,
Monsieur Georges Lefebvre, Monsieur Jean Lefèvre, Monsieur Lebégue
vont t'inculquer les valeurs humaines et professionnelles qui ne te quitteront
jamais, non seulement à l'école, mais bien au delà, tout
simplement dans la vie de tous les jours, qu'elle soit familiale, amicale,
communale ou encore politique. Pour m'en parler souvent, je sais que tu voues
à ces hommes qui t'ont marqué à jamais, une véritable
et profonde admiration et je suis heureux pour toi que certains soient là
aujourd'hui pour te témoigner leur sympathie.
En marge de tes études, tu te passionnes pour quelques chanteurs, Georges
Brassens, Jean Ferrat, Johnny Hallyday, Jacques Brel que tu auras la chance
de voir 5 fois, tu arriveras même à l'approcher de trés
prés puisque tu lui portes ses valises, mais pris par l'émotion,
tu n'arrives pas à lui placer un mot, c'était en 1967, au Cirque
d'Amiens.
En 1970, te voila stagiaire avec Madame Dupont, à Picquigny. Cette
même année, le 4 juillet, tu convoles en juste noce, en effet
tu te maries avec Micheline avec qui tu auras 2 enfants, Olivier qui a maintenant
32 ans et qui est devenu pharmacien à Mers puis, un peu plus tard,
Maxime qui, à 24 ans, est également en 4éme année
de pharmacie. Mais cette fin d'année 1970 est terrible, en effet, le
10 novembre, tu perds ta maman, brutalement.
En 1971,
tu fais le bonheur de ton père qui, avec des moyens modestes, il était
cheminot, avait obtenu avec ta mère que ses enfants puissent bénéficier
de toutes les chances de réussite par le biais de l'École Normale.
Quel dommage de que cette École Normale ait été supprimée,
elle permettait bien l'égalité des chances pour tous. Après
ton grand frère Jean, lui aussi instituteur, c'est ton tour et tu es
donc nommé instituteur, titulaire, à L'Étoile. Ton directeur
est Monsieur Fournier, tu y rencontres, lors de ce premier poste, une personne
qui, elle aussi, aura marqué ta vie professionnelle, elle deviendra
une amie, i) s'agit de ta première inspectrice, Madame Galimidi.
Deux ans plus tard, en 1973, tu as l'opportunité de rejoindre ton village,
tu arrives donc à La Chaussée. Tu remplaces Madame Legrand,
tu as comme directeurs Monsieur Leblanc et plus tard Madame Ducrotoy.
Après avoir commencé à t'intéresser à la
vie politique locale, en 1971, tu décidais de te présenter comme
conseiller municipal, mais ton heure n'était pas arrivée et
il te faudrait encore patienter. Tu t'investis, en 1972, avec tes amis Claude
Delobel, Marcel Féroul, Robert Durant, Bruno Lebel, pour créer
un comité de défense et lutter ainsi avec succès contre
le projet d'implantation d'une décharge pour récupérer
les ordures ménagères de la ville d'Amiens dans nos marais.
C'est là ta première victoire dans tes différents combats
pour ta commune.
En 1977, tu passes et obtiens le CAEA (Certificat d'aptitude d'enseignement
à l'école annexe), c'est l'ancêtre du CAFIMF, pour devenir
maître d'application, tu auras ainsi des stagiaires avec toi. Tu peux
partir à cette époque à Amiens, malgré les nombreuses
sollicitations, tu choisis de rester à La Chaussée.
Cette même année, tu te représentes aux élections
municipales, cette fois tu es élu, tu deviens même Adjoint au
Maire. Ton implication dans la commune est totale.
En 1983, tu es nommé directeur de l'école de La Chaussée,
suite au départ de Madame Ducrotoy. Cette même année,
tu deviens Maire de la commune. Cette double casquette te permettra de bouleverser
(a vie de notre commune et notamment celle de notre école.
En 1983, l'école
de La Chaussée-Tirancourt qui compte 3 classes est menacée,
un poste d'enseignant va être supprimé. Le Conseil Municipal,
que tu diriges, décide alors la création d'un restaurant d'enfants.
Celui-ci est géré par le C.A.T. de Flixecourt, Dominique et
ses jeunes sont rapidement intégrés. II donne très vite
satisfaction, il a ensuite servi de modèle dans de nombreux villages.
Les élèves ne vont plus à Amiens et, désormais,
les parents trouvant sur place une structure d'accueil et de restauration,
mettent leurs enfants à l'école. Un village qui perd son école
après avoir perdu son église et son café est un village
qui meurt. Quelques années plus tard, la courbe des effectifs s'inverse,
une quatrième classe voit le jour, permettant ainsi une meilleure répartition
des enfants.
Sous tes trois mandats de maire, le Conseil Municipal met en oeuvre une politique
en faveur de son école. De nombreuses réalisations voient le
jour et des projets se concrétisent :
• Garderie gratuite de 7 h à 18 h 30,
• Création d'une salle polyvalente dans l'enceinte de l'école
qui sert à l'éducation physique, à la danse et aux différentes
activités... Je m'aperçois aujourd'hui qu'elle est vraiment
trop petite !
• Création de deux classes neuves,
• Renforcement de la sécurité aux abords de l'école,
• Gratuité de l'assurance scolaire pour tous les élèves,
• Piscine gratuite pour les élèves à partir de
la grande section, . Classe de neige un an sur deux pour les élèves
du cycle III, . Création d'un dortoir pour les petits de la maternelle,
• Création d'une bibliothèque,
• Création d'un terrain de sport derrière l'école
où l'on peut pratiquer le hand, le basket, le tennis, mais aussi réunir
plus de 600 personnes pour un départ en retraite,
• Création de sanitaires supplémentaires, . Création
d'un labo photo,
• Chauffage central dans les deux classes les plus anciennes,
• Création d'un site informatique avec l'acquisition de 6 ordinateurs.
Pour le Conseil
Municipal, rien n'est trop beau pour l'école. Des embauches de personnel
sont également intervenues, aprés Danielle Bocquet, Véronique,
Florence, Corinne, Martine, Annick ont le plaisir de travailler avec toi.
En 1984, avec ta collègue Danielle Boyeldieu, tu crois au projet SAMARA.
Les élèves travaillent une année entière les matières
basées sur le projet. Tu es le relais auprès de la population,
tu organises avant tout le monde des visites sur le terrain. Avec tes amis
Bruno Lebel, Jacques Kadéka, Roger Agache, entre autres, tu arrives
à convaincre Monsieur Max Lejeune, président du Conseil Général,
SAMARA ne restera pas une utopie et se fera. En 1988, notre école participe
activement à son inauguration. Depuis, grâce à ton implication
dans ce projet et ta volonté pour qu'il aboutisse, des milliers d'élèves
ont pu découvrir sur le terrain (a préhistoire grandeur nature.
Puis vient le temps de la reconnaissance de tes qualités, en 1991,
tu es fait Chevalier des Palmes Académiques, en 2001, Officier des
Palmes Académiques. Que ton Père aurait été fier
de voir son fils honoré de la sorte, malheureusement, lui aussi, t'avait
quitté tout aussi brutalement, quelques années plus tôt,
c'était le 9 mai 1987.
Après être devenu député suppléant en 1996,
tu décides de passer le flambeau à la mairie, en mars 2001.
J'ai donc l'honneur de te succéder comme maire, à tes côtés,
j'avais été à bonne école, j'essaie encore aujourd'hui
de suivre la voie tracée.
Mais voila, le temps passe, 1973 - 1983 : instituteur, 1983 - 2004 : instituteur
et directeur, 31 années passées dans la même école
! Le temps passe si vite, 31 ans. Tu les as vu passer les inspecteurs : Madame
Galimidi, Monsieur Guérini, Monsieur Ledieu, Madame Duport, Monsieur
Tétaert. Et les enfants alors, les 382 enfants, tu les as vu grandir,
ces dernières années, tu as même pu accueillir comme élèves
les enfants de tes premiers élèves !
Pour les
habitants de notre commune, tu étais devenu une référence,
pour les parents de tes enfants, un conseiller, voire un confident.
Pour tes collègues Christine, Nathalie, Amélie, Céline,
Danielle, Philippe, Valérie, Éric, tes supérieurs, aussi,
tu étais devenu celui sur qui on peut compter, celui qui connaissait
bien les structures, les habitudes, les méthodes, tu étais devenu
le pilier de ton école.
Tu nous quittes parce que tu nous dis avoir atteint l'âge de la retraite
... En es-tu sûr ? Tu as l'air bien jeune encore sur ton vélo.
Pour tes enfants, je dis tes enfants car je crois et je suis sûr qu'au
fond de ton cœur ils sont tous un peu tes enfants, tu as gardé
la jeunesse éternelle et tu resteras à jamais leur Dédé.
Les premiers petits calcéens de Dédé sont donc devenus
parents de ses petits derniers. Beaucoup se sont envolés vers leur
destin d'adulte, parfois loin de notre commune, et il aurait fallu une émission
de télévision du style «Avis de recherche » pour
tous les retrouver. Mais votre présence aujourd'hui prouve que nous
ne sommes pas trop mal débrouillés ...Sois sûr qu'au milieu
de leurs tracas quotidiens, le souvenir de leur instituteur Dédé
est un souvenir fort.
Par delà le programme académique, tu as été pour
tes enfants un témoin, une référence. Tu leur as distillé,
à doses homéopathiques, les qualités humaines indispensables
qui ne s'apprennent pas dans les livres.
Tu leur as appris la patience, et ils savent bien tous à quel point
un maître doit être patient pour supporter leur indiscipline,
leurs bouderies, leur exubérance, leur vitalité, jour après
jour.
Tu leur as appris le dévouement, parce que tu leur es entièrement
dédié et que tu les avais à charge durant leur vie scolaire
plus longtemps chaque jour que leurs parents.
Tu leur as appris la tolérance et le respect de chacun parce qu'au
quotidien tu avais à régler leurs petits conflits. C'est toi
qui les a initiés au sens de la justice et de l'équité.
Tu leur as appris le respect des différences.
Je me souviens un jour de rentrée scolaire, en septembre 2000, de la
visite de Monsieur Alain MORVAN, Recteur d'Académie, il avait été
impressionné par l'esprit de convivialité que tu avais su instaurer
dans ton école.
En 31 ans,
à La Chaussée- Tirancourt, tu as su montrer que tu avais aussi
un extraordinaire sens de l'adaptation : adaptation aux méthodes académiques
successives, aux réformes ministérielles, aux conditions de
vie au quotidien. Tu as dû faire preuve de souplesse et de philosophie
autant que de constance et je sais que cela n'a pas toujours été
facile, quelques combinés téléphoniques ne sont plus
là pour s'en souvenir.
A cette école de la vie, tu as gagné le diplôme qui t'est
décerné aujourd'hui : le droit à la pension, le droit
à (a retraite, le droit à l'entrée dans une nouvelle
phase de la vie dans laquelle toutes (es qualités accumulées
vont te permettre un départ vers d'autres activités, d'autres
loisirs, ils ne manquent pas et je pense que les journées passeront
encore bien vite pour toi entre ta passion pour l'histoire locale, la nature,
la généalogie, la recherche de cartes postales, l'informatique
et j'en passe.
Les enfants de l'école de La Chaussée- Tirancourt ne t'oublieront
pas, leurs parents, leurs amis, tes amis non plus. Tous ont souhaité
te témoigner leur reconnaissance et c'est à travers ces cadeaux
qu'ils ont choisi de le faire. En leur nom et en notre nom à tous ici
présents, permets moi, avec l'aide de Sylviane, ta fidèle présidente
du comité des parents d'élèves, de te remettre les cadeaux
qu'ils ont choisis pour toi.
Mais ce ne sont pas là les seuls cadeaux, en effet, sur ma proposition,
le Conseil Municipal a décidé à l'unanimité, lors
de sa dernière réunion, de donner ton nom à notre école,
je suis un de ceux qui pensent qu'il ne faut pas attendre que quelqu'un soit
disparu pour l'honorer, c'est la raison pour laquelle, à l'issue des
différentes interventions, nous irons dévoiler la plaque marquant
à jamais l'association de ton nom à l'école de notre
village. C'est bien là, la juste récompense qui te revient,
toi qui as tant fait pour ton école, qui l'a tant aimée.
Voila, une page se tourne, c'est la vie, c'est ainsi et il faut l'accepter.
Nous avons le plaisir d'accueillir Madame Chastaignier, nous lui souhaitons
la bienvenue à La Chaussée-Tirancourt. Tu passes le relais à
ta collègue et amie Christine. En tant que Maire, je suis heureux que
ce soit Christine qui te succède, elle, aussi, a été
à bonne école, elle est trempée dans le même moule
et je sais que nous allons travailler dans la même continuité,
dans le même esprit de convivialité. Et je sais qu'en cas de
besoin, tu seras toujours là pour l'aider dans ses nouvelles tâches
et que tu seras très content qu'elle fasse appelle à tes services
et à ton savoir faire.
C'est quand
même le cœur triste que je termine mon intervention, au nom de
tous ici présents, au nom de tous ceux qui n'ont pas pu être
là aujourd'hui, au nom du Conseil Municipal, merci pour l'excellent
travail accompli et la qualité des relations que tu as su établir
Dédé, merci.
Toutes nos félicitations, et tous nos vœux de longue et heureuse
retraite pour cette nouvelle vie qui s'offre à toi et dont je sais
que tu sauras goûter tous les plaisirs.
Je vous remercie de votre attention.
Pour conclure
cette cérémonie et avant de dévoiler la plaque portant
le nom d'École « André SEHET », quelques informations
pratiques :
Vous êtes prés de 600 pour le buffet, nous avons dû simplifier
pour donner satisfaction à tous.
Pour le verre de l'amitié, rapprochez-vous des stands, servez vous
et écartez vous en ensuite pour que tout le monde puisse y accéder.
Pour la partie restauration, plusieurs points de distribution sont prévus,
sur le même principe, alors servez vous et passez une bonne soirée.
Enfin et
pour terminer, je souhaite adresser quelques remerciements :
. Merci à Sylviane Schwal, présidente du Comité des Parents
d'Élèves, pour son aide,
. Merci à tous les amis qui ont donné de leur temps sans compter,
pour nous aider à organiser cette journée dans ses moindres
détails,
. Merci à Monsieur et Madame Paul Quint qui se sont gentiment proposés
pour l'animation musicale de la soirée,
. Merci à Bruno et les employés communaux qui ont fait bien
plus que leur travail,
. Merci à Christine et ses collègues pour leur investissement
pour cette journée,
. Merci bien sûr aux enfants pour ces moments qui resteront gravés
à jamais dans nos mémoires,
. Merci naturellement à vous toutes et tous ici présents, certains
d'entre vous ont fait plusieurs centaines de kilomètres pour être
là, c'est dire l'attachement qu'ils portent à notre Ami, Dédé.
Alors merci, merci pour Dédé, il le vaut bien et bonne soirée.