DISCOURS
DE MADAME SYLVIANE SCHWAL, PRÉSIDENTE DE L'ASSOCIATION DES PARENTS D'ÉLÈVES |
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Bonjour Mesdames, bonjour Mesdemoiselles, bonjour Messieurs, Je vais commencer par me présenter, car peut-être de nombreuses personnes de l’assistance ne me connaissent pas, puisque je n’habite La Chaussée-Tirancourt que depuis 17 ans. Je m’appelle Sylviane Schwal et suis la présidente de l’association des parents d’élèves. C’est moi qui ai reçu tous vos messages de sympathie pour André, et j’avoue que je n’avais jamais reçu autant de courrier de ma vie. Je vous en remercie pour lui. |
Je tiens à m’excuser, c’est aujourd’hui mon premier discours et aussi probablement le dernier, puisque moi aussi, je prends ma retraite dans quelques jours, aussi je ne vous promets pas des prouesses et vous demande d’être indulgents.
Tout d’abord, je voudrais tous vous remercier d’être là aujourd’hui si nombreux pour André, car je sais, pour avoir participé à la préparation de cette journée avec lui, à quel point il est heureux et ému, d’être entouré d’autant d’élèves, jeunes et moins jeunes, et d’autant d’amis.
Ensuite, c’est à toi, André, Dédé, que je m’adresserai.
Il n’y a pas 31 ans que je fréquente l’école de La Chausséee-Tirancourt, mais cela fait tout de même 13 ans, puisque mes 3 enfants ont été scolarisés dans ton école, mais j’ai l’impression de te connaître depuis toujours, comme un ami d’enfance.
Fanny, Olivier et Virginie, ainsi que tous leurs petits camarades, ont vécu ici une enfance heureuse, tellement l’ambiance est sympathique et chaleureuse (grâce aussi à toute l’équipe pédagogique qui t’entoure).
D’ailleurs, je ne te remercierai jamais assez d’avoir pris sous ton aile protectrice, mon petit garçon … différent (je vous promets de ne pas pleurer).
Comme je le disais il y a quelques instants, j’ai reçu de très nombreux messages de sympathie pour toi et je vais t’en lire un, qui m’a été envoyé par Monsieur Sylvain Ledieu, inspecteur de l’éducation nationale de la circonscription Amiens II il y a quelques années, et qui regrettait de ne pouvoir être aujourd’hui parmi nous, mais qui a réussi à se libérer pour être des nôtres ce soir. Je vais quand même vous lire son courrier.
Il m’a écrit ces quelques lignes fort sympathiques et qui, je le sais t’iront droit au cœur :
« Madame,Je ne sais si l’agitation du mois de juin me permettra de me rendre au départ en retraite de Monsieur André Sehet mais je tiens à m’associer à cette cérémonie et vous dire tout le plaisir que j’aurai à être avec vous si mon agenda me le permet.Monsieur Sehet est en effet un enseignant exceptionnel qui a apporté énormément aux enfants de La Chaussée-Tirancourt et à tous ses collègues tout au long de sa carrière.
Nous avions coutume de dire que Monsieur Sehet avait bâti le village autour de l’école, et que pour lui les enfants étaient non seulement au cœur des apprentissages, mais aussi au cœur de la vie du village.
Et jamais école n’aura été si bien nommée. (c’ est une phrase magnifique)Je ferai l’impossible pour être des vôtres mais de toute façon, mes pensées seront avec vous ce jour-là, et je vous remercie de bien vouloir transmettre à Monsieur Sehet mes plus amicales pensées et mon très fidèle souvenir.Je vous prie de recevoir, Madame, l’expression de ma haute considération. »
Sylvain LEDIEU
Quant à moi, André, j’ai travaillé avec toi au quotidien pendant 5 années et ce fut un réel plaisir. J’ai apprécié ta rigueur, ta volonté, mais surtout ta gentillesse, ta sensibilité et ton humanité.
Tu es toujours à l’écoute des autres, des petits comme des grands, des anciens, que tu affectionnes particulièrement, et des plus jeunes et tu mérites vraiment vraiment les débordements de sympathie que te témoignent aujourd’hui la population de La Chaussée-Tirancourt, tes élèves, toutes générations confondues ainsi que tes très nombreux amis.
André, Dédé, merci d’être tel que tu es !
Je voudrais juste ajouter une dernière chose concernant les cadeaux que nous t’offrons aujourd’hui pour ton départ en retraite, et là, je vais dévoiler un petit secret… En fait, cet ordinateur et tout ce qui va avec, ce n’est pas vraiment un cadeau : c’est juste pour te donner les moyens de continuer à nous écrire de beaux livres sur notre histoire locale.
Voilà, Dédé ! Toi qui avait peur de partir seul, c’est raté ! Je te souhaite une bonne, longue, heureuse et fructueuse retraite !