L'ADJUDANT-CHEF  ROBERT  WITASSE

La vie de Robert WITASSE
Adjudant-chef
Décédé
le 10 novembre 1915 à Verly, commune de Jouaignes (Aisne)

Il est né à LA CHAUSSEE-TIRANCOURT, le 3l mars 1890. C’est le fils de Louis Valentin WITASSE, ouvrier ajusteur et de Lognon Angèle, couturière, résidants à AMIENS.
Il habite 13, rue du Grenier chez son grand-père CARON François, ainsi que la fille de ce dernier : CARON Palmyre qui trouvera la mort lors du bombardement du 20 mai 1940.
Il a deux sœurs : Yvonne Martin WITASSE et Anna qui se mariera avec Laurent GUILBERT, décédé le 11 novembre 1914.

A l’âge de 16 ans, il est clerc en l’étude de M. MONCOND’HUY, huissier à PICQUIGNY. Ensuite, il devient employé de magasin (chaussures)

Le Conseil de révision :

Il passe le conseil de révision à Picquigny, son numéro matricule du recrutement est 152.
Il est classé dans la 1ère partie de la liste de 1911 . Il est inscrit sous le n° 35 de la liste du canton de Picquigny.
Ses cheveux sont châtain foncé et ses yeux marron clair.
Il mesure 1,63 m. Il a une cicatrice au menton.
Son degré d’instruction générale est de 3.

Son service militaire :

Il est incorporé au 128ème régiment d’Infanterie et arrive au corps le 7 octobre 1911.

Le 128ème R.I est basé à Amiens et à Abbeville. Il fait partie de la 5ème Brigade , 3ème Division, 2ème Corps d’Armée.

Il monte en grade :

Soldat de 2ème classe le dit jour
Caporal le 27 septembre 1912
Caporal fourrier le 15 octobre 1912
Sergent fourrier le 23 avril 1913
Certificat de bonne conduite accordé.

Rengagé pour un an le 2 février 1914 à la sous intendance militaire d’Amiens, à compter du 2 février 1914 et au titre du 51ème R I.
Le 51ème RI est un régiment basé à Beauvais ; et fait partie de la 23ème Brigade, 12ème Division, 2ème Corps d’Armée.

Arrivé au corps le 3 février 1914. numéro matricule : 5721
Sergent major le 16 septembre 1914
Adjudant le 5 novembre
Adjudant chef le 2 avril 1915

Il trouve la mort :

Décédé le 10 novembre 1915 à Verly, commune de Jouaignes* (Aisne) , entre Soissons et Reims à l’ambulance 1/69, des suites de blessures de guerre. Il obtient la mention : « Mort pour la France », par arrêté ministériel du 22 novembre 1915.

Yvonne Martin WITASSE fera toutes les démarches après la guerre pour que son frère, inhumé dans un premier temps dans le petit cimetière de JOUAIGNES, repose dans le vieux cimetière de La Chaussée-Tirancourt, près de la chapelle.