LES  VITRAUX  DE  L'ÉGLISE
Les vitraux de notre église représentent les mystères du rosaire. Ils ont été créés entre les deux guerres à l’initiative du Père Paul DENTIN qui a organisé des kermesses avec les membres de la paroisse afin de permettre la pose de ces vitraux. Malheureusement par manque d’argent deux n’ont pu être réalisés !
C'est Monsieur Gérard ANSART qui a conçu et dessiné les huit premiers et l'entreprise CAGNART qui les a réalisés !
Les vitraux représentent les 5 mystères joyeux et les 5 mystères glorieux.

Les 5 mystères joyeux :
1) L’ Annonciation
2) La Visitation
3) La Nativité
4) La Présentation au temple
5) Jésus retrouvé dans le temple
Les 5 mystères glorieux :
1) La Résurrection
2) L'Ascension
3) La Pentecôte
4) ...
5) ...
Malheureusement, il manque deux vitraux qui n’ont pu être réalisés : L'Assomption et le Couronnement de la Vierge.
L’Annonciation (fêtée le 25 mars)
Archange Gabriel

Voici comment se réalisa la prophétie qui annonçait la venue de Jésus sur la terre.
II y avait à Nazareth, ville de Galilée, une jeune fille appelée Marie, fiancée à un homme nommé Joseph, de la famille de David. L'ange Gabriel lui fut envoyé par Dieu. I1 entra chez elle et lui dit : « Salut, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes. »
Elle fut troublée par ces paroles et se demandait ce que voulait dire cette salutation.
Et l'ange lui dit : « Ne craignez pas, Marie, car vous avez trouvé grâce devant Dieu. Vous aurez un fils, vous l'appellerez JÉSUS. Il sera grand et sera appelé le Fils du Très-Haut... I1 règnera sur la maison de Jacob éternellement et son règne n'aura pas de fin... » Marie dit à l'ange : « Comment cela se fera-t-il ? » L'ange lui répondit : « L'Esprit saint viendra en vous, et la vertu du très-Haut vous couvrira de son ombre. C'est pourquoi l'être saint qui naîtra de vous sera appelé Fils de Dieu... »
Marie dit alors : « Je suis la servante du Seigneur : qu'il me soit fait selon votre parole. » Et l'ange la quitta.
(D'après Luc, 1)

 
La Visitation (fêtée le 31 mai)

Marie rend visite à sa cousine Elisabeth ; les deux étant enceintes, l’une (Marie) de Jésus et l’autre (Elisabeth) de Jean-Baptiste. Son cousin.
Marie va dans la montagne et passe un mois auprès d’Elisabeth.
Magnificat :
« Mon âme exalte le Seigneur .
Exulte mon esprit en Dieu mon sauveur.
Il S'est penché sur son humble servante.
Désormais tous les âges me diront bienheureuse
Le Puissant fit pour moi des merveilles,
Saint est son nom.
Son Amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras,
Il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leur trône. Il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son Amour,
et de la promesse faite à nos pères, en faveur d' Abraham et de sa race à jamais.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, comme
il était au commencement, maintenant, et toujours, pour les siècles de siècles, Ainsi soit-il.
»

Gloria Patri et Filio, et Spiritui Sancto sicut erat in principio et nunc et semper et in saecula saeculorum, Amen.

L'ange de l’ Annonciation avait dit : « Elisabeth, votre parente, a conçu un fils, elle aussi, dans sa vieillesse, et c'est le sixième mois de celle qu'on disait stérile. » Marie s'est aussitôt hâtée vers la ville de Judée, dans la montagne, où demeurait sa parente - future mère, comme on sait, de saint Jean-Baptiste. Comme elle la saluait, Elisabeth a senti l'enfant bouger en elle et, remplie du Saint-Esprit, s'est écriée : « Bénie êtes-vous entre toutes les femmes, et béni le fruit de vos entrailles ! »

L'une de ces pages est certainement celle où l'évangéliste Luc raconte la visite de Marie à Elisabeth. Nous lisons qu'en ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse, dans une ville de Juda (I 39).
On considère généralement qu'il s'agit de la localité de Aïn-Karim, à six kilomètres à l'ouest de Jérusalem. Marie s'y rend pour être aux côtés de sa parente Elisabeth, plus âgée qu'elle. Elle s'y rend à la suite de l'Annonciation, dont la Visitation devient presque un complément. En effet, l'Ange avait dit à Marie : Et voici qu'Elisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse, et elle en est à son sixième mois, elle qu'on appelait la stérile ; car rien n'est impossible à Dieu. (Luc I 36-37).
Marie partit en hâte pour se rendre chez Elisabeth, certainement poussée par un besoin intérieur, afin de manifester son affection, comme à une sœur, en ce mois de grossesse avancée. Un sentiment de solidarité féminine naît dans son cœur sensible et bon, solidarité propre à cette circonstance. Mais l'expérience d'une communion toute particulière entre elle et Elisabeth à la suite de l'annonce faite par l'ange, se rattache probablement à ce contexte psychologique : le fils qu'attend Elisabeth sera, en effet, le précurseur de Jésus et celui qui le baptisera dans le Jourdain.

 
La Nativité
L’adoration des bergers. On voit une étoile et des moutons.

L'iconographie de la Nativité comprend trois parties : les Préludes, c'est-à-dire les épisodes antérieurs à la naissance (le voyage à Bethléem, le recensement, l'attente de l'accouchement), la Nativité proprement dite et l'Adoration des bergers et des mages
La Nativité proprement dite rassemble Marie, Joseph, l'Enfant Jésus, les bergers, les anges et les rois mages le jour de l'Épiphanie.

 
La présentation de l’enfant Jésus au Temple

Le 2 février. On voit le vieillard Siméon et Marie qui présente l’enfant. Des offrandes sont prévues. La fête de la Présentation de Jésus au Temple, ou fête de la Purification de la Vierge Marie est une fête catholique.

Cette fête correspond à la Présentation de Jésus au Temple (Luc 2, 22-38).
« Et lorsque furent accomplis les jours pour leur purification, selon la loi de Moïse, ils l'emmenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur. »
Célébrée à Jérusalem dès le IVe siècle après J.-C., cette fête eut d'abord pour thème la rencontre de Siméon avec l'enfant Jésus. Le vieillard Siméon aurait proclamé que Jésus était la lumière du monde et serait un signe de contradiction.

On appelle aussi cette fête la Chandeleur parce qu'à partir du VIIe siècle on célébrait à Rome, à cette occasion, une procession de pénitence qui commençait à l'aurore et devait se faire à la lueur de cierges. Cette procession représentait le voyage de Joseph, de Marie et de son bébé pour aller de Bethléem (ou Nazareth) au temple de Jérusalem.
C'est au VIIIe siècle que la fête devient « mariale » : comme toute mère juive, Marie était allé « racheter » son fils premier-né (ce rite rappelle que Dieu avait sauvé les premiers nés des Hébreux quand les Égyptiens voulaient les exterminer). Elle se célèbre 40 jours après la Noël, donc le 2 Février, parce que les mères juives devaient offrir un sacrifice (un agneau ou deux pigeons) 40 jours après leur accouchement. C'est une des plus anciennes solennités de la Vierge Marie.
A partir du Xe siècle c'est à l'occasion de cette fête qu'on procède à la bénédiction des cierges.
   
Jésus au temple
Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils firent le pèlerinage suivant la coutume. Comme ils s’en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s’en aperçoivent.
Pensant qu’il était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à le chercher. C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions , et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent stupéfaits, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C’est chez mon Père que je dois être. » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce sous le regard de Dieu et des hommes.
Evangile de Jésus-Christ selon Saint Luc (Lc 2, 41-52)
 
La Pentecôte
Le jour de la Pentecôte, les disciples étaient tous réunis dans la même salle. Tout à coup il se produisit dans le ciel un bruit aussi violent que le souffle d'un ouragan; et toute la maison où ils se trouvaient en résonna. Ils virent alors des langues de feu qui se séparaient et se posaient sur chacun d'eux. Tous furent remplis de l'Esprit Saint et se mirent à parler toutes sortes de langues.
Des juifs, venus en pèlerinage de tous les pays du monde, étaient alors à Jérusalem. Au bruit qui venait d'éclater, la foule se rassembla. Ils ne savaient que penser : chacun entendait les apôtres parler dans sa propre langue. Ils étaient stupéfaits et émerveillés, et ils disaient : « Ces gens-là qui nous parlent ne sont-ils pas dés Galiléens 7 Comment se fait-il que chacun de nous les entende parler dans sa propre langue? Et il y a parmi nous des Parthes, des Mèdes, des Élamites, des gens de la Mésopotamie, de la Judée, de la Cappadoce, de la mer Noire et de l'Asie Mineure, de la Phrygie et de la Pamphylie, de l'Égypte et de la Libye, et des étrangers venus de Rome; il y a des Juifs de naissance et des convertis, même des Crétois et des Arabes. Et voilà que tous, nous les entendons procla­mer dans notre propre langue les merveilles de Dieu !
Alléluia, alléluia !
Envoie ton Esprit pour donner au monde une vie nouvelle, et tout sera transformé.
Alléluia !
Viens, Esprit Saint, remplis le cœur de tes fidèles, et allume en eux le feu de ton amour. »
 
La Résurrection
Le surlendemain de la mort de Jésus (jour de Pâques), deux disciples s'en allaient de Jérusalem à Emmaüs. Pendant qu'ils parlaient, Jésus les rejoignit et fit route avec eux. Ils ne le reconnurent pas.
Jésus leur dit : « De quoi parlez-vous ainsi en marchant ? Vous paraissez tout tristes. »

L'un d'eux, nommé Cléophas, répondit :
« Etes-vous donc le seul étranger venu à Jérusalem qui ne sache pas ce qui s'est passé ces jours-ci ? »

« Quoi donc ? leur dit-il. Mais toute l'histoire de Jésus de Nazareth. II était puissant en oeuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple. Nos magistrats l'ont condamné à mort et l'ont crucifié. Pour nous, nous avions l'espoir qu'il délivrerait le peuple juif ; mais il y a déjà trois jours que tout cela est arrivé.
A la vérité, quelques femmes nous ont fort étonnés : étant allées avant le jour au tombeau, et n'ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire que des anges leur ont apparu et leur ont annoncé qu'il est vivant.

Quelques-uns des nôtres sont allés au tombeau et ont trouvé toutes choses comme les femmes l'avaient dit ; mais lui, ils ne l'ont pas vu. »

Jésus leur dit alors :
« Oh! que vous êtes peu clairvoyants ! et que votre cœur est lent à croire tout ce qu'ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrit toutes ces choses pour entrer dans sa gloire ? »
Et, commençant par Moïse et parcourant tous les prophètes, il leur expliqua dans la Sainte Écriture tout ce qui le concernait.
Lorsqu'ils se trouvèrent près du village, Jésus fit semblant d'aller plus loin. Mais ils lui dirent avec insistance : « Restez avec nous, car il se fait tard, et déjà le jour baisse. » Et il entra pour dîner avec eux.
Or, pendant qu'il était à table, il prit le pain, le bénit, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s'ouvrirent et ils le reconnurent.
(D'après Luc, XXIV)

 
L’Ascension

Jésus monte au ciel.
La dernière visite de Jésus à ses Apôtres eut lieu à Jérusalem, quarante jours après sa résurrection.
I1 se mit à table avec eux, leur recommanda de ne pas s'éloigner de la ville et d'attendre ce que le Père leur avait promis. Puis, il les emmena sur la montagne des Oliviers et leur fit ses dernières recommandations :
« Lorsque le Saint-Esprit descendra sur vous et que vous serez devenus des hommes courageux, vous serez mes témoins a Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'au bout du monde. »
Après qu'il eut dit ces paroles, il fut élevé en leur présence et un nuage le cacha à leurs yeux.
Et comme ils avaient leurs regards fixés vers le ciel pendant qu'il s'éloignait, voici que deux hommes vêtus de blanc parurent auprès d'eux et dirent : « Hommes de Galilée, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus qui, du milieu de vous, a été enlevé au ciel, en reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter. »
Ils revinrent alors à Jérusalem. Ils montèrent au Cénacle, où ils se tenaient d'ordinaire. Tous, d'un même cœur, priaient sans cesse avec Marie, mère de Jésus.
(D'après Actes des Apôtres, ch. 11)

 

Merci au Père Pierre MAURIAUCOURT et à Monsieur l’abbé Nicolas JOUY
qui m’ont donné les renseignements qui ont permis l'élaboration de cette page.